E.S. Villeneuve Loubet Cyclisme

Les tuniques rouges ne renoncent jamais !

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Les 3 Cols 2017

17/01/2023

Les 3 Cols 2017

MEDITERRANEE – LEMAN 2009

15/01/2023

MEDITERRANEE – LEMAN 2009

Dim 28 Juin :1° étape

VL –NICE  - LA TURBIE – MENTON – Sospel – col du TURINI – St Martin Vésubie – VALDEBLORE

Départ de Villeneuve à  7h15, il fait beau déjà un peu chaud. Sur la Prom on croise les triathlètes de l’Ironman. Après quelques déviations, feux rouges et hésitations on sort enfin de Nice. La première bosse est attaquée calmement, pas la peine de se griller déjà dans la Turbie ! arrêt traditionnel à la fontaine et descente sur Menton. Là on va tourner le dos à la Méditerranée pour affronter les ALPES. Le col de Castillon est franchi sans difficulté, la route de Moulinet est toujours barrée donc il faut passer par le Col de Braus, les cols de l’Ablé et de l’Orme pour monter au Turini par Peira Cava. Etienne voudra quand même voir Sospel, nous l’attendrons un bon moment en haut du Braus ! A Peira Cava : pique-nique, il fait frais, la salade de pomme de terre (bouillies par Gisèle) est appréciée. Pas de sieste on part vite pour Turini avant l’orage habituel là-haut. La descente sur La Bollène est dangereuse à cause des gravillons qui font jusqu’à 5 cm d’épaisseur par endroit, il y a d’ailleurs deux chutes sans gravité .  La remontée sur St Martin Vésubie est dure avec la  chaleur, l’arrêt à la fontaine est bienvenu. Ensuite on attaque la montée sur la Colmiane , la fatigue commence à se sentir. Au sommet c’est gagné on a tous passé cette 1° épreuve avec succès. A Valdeblore (16h30) nous attend la famille Renaudat de l’IFC Nice et nous avons droit à un bon ravito. 

On aura fait 134km  et un  dénivelé de 3500m                                                                             

           

Lundi  29 Juin : 2° étape :

 Valdeblore - St Sauveur – Col de la Couillole – Beuil – VALBERG – Guillaumes – ENTRAUNES – Col de la Cayolle – Barcelonette – Jausiers – Col de VARS -  Ste Marie de Vars

Départ de Valdeblore à 8h00, il fait frais, la descente est belle sur la Tinée, très vite on rejoint St Sauveur pour attaquer le col de la Couillole  (1200m de dénivelé sur 16km)  Jusqu’à Roubion la pente est dure souvent à 8 ou 9 %.

Le col est franchi par tous sans encombre. La courte descente sur Beuil nous amène au pied d’une autre bosse qu’on prend calmement jusqu’à Valberg. La route directe est en goudronnage on passe donc par Péone pour arriver à Guillaumes. Crevaison de Jean-Jacques, casse-croute à St Martin d’Entraunes, la pente arrive (7 à 8% en permanence) et les nuages aussi. Multiples arrêts imperméables dans la Cayolle, petite hypoglycémie de Laurent, et on arrive au sommet dans le froid, les premiers se cachent dans le Refuge, Bob et Jean-Louis commencent de suite la descente et on se regroupe tant bien que mal à Barcelonnette (après avoir aperçu quelques marmottes). Pas la peine de se presser, la route du col de Vars n’ouvre qu’à 18h00, on est à 17h25 devant la barrière avant St Paul sur Ubaye, avec toujours l’espoir que la route s’ouvre avant ? Ce sera la pluie qui arrivera avant ! La barrière est levée, le flot de motos, voitures et camions s’écoule et nous on se mouille ! Une accalmie, on enlève les impers, pas pour longtemps !!! Le col est moins dur sous le crachin mais le tonnerre est inquiétant. Les 2 km à 10% sont négociés avec des jambes fatiguées mais le sommet arrive, il fait presque nuit. On remet les impers, les premiers sont à l’hôtel depuis longtemps, on arrive à 19h40, on a plus qu’à laver le linge, sécher les chaussures et enfin manger. L’hôtel : La MAYT est très serviable, nos affaires sont séchées dans la chaufferie.

Pour cette étape : 164km  - dénivelé 4000m

 

Mardi 30 Juin  :3° étape :

 VARS - Guillestre – Arvieux – COL D’IZOARD – Briançon – Col du Galibier – VALLOIRE – Col du Télégraphe – St Michel de Maurienne – Modane – Lanslebourg 

Le mauvais temps est parti, pas un nuage, il fait frais quand on part à 8h05, un chien nous accompagne pendant 5km, heureusement quand ça descend vraiment il n’arrive pas à suivre ! On arrive à Guillestre puis c’est la vallée du Guil et son long faux plat qui conduit à Arvieux, on attaque un des cols les plus durs : l’Izoard, (1100m de dénivelé sur 16km). La pente varie sans cesse et les longs morceaux à plus de 9 ou 10% sont nombreux. Par contre quel paysage, quelles vues sur la vallée ; quand on arrive à Casse Déserte on sait que c’est dans la poche, on peut même s’arrêter à la stèle Bobet-Coppi. Regroupement et photo des 13 au sommet puis on file (gênés par les motos) sur Briançon où il fait chaud comme d’hab. On enchaine vite le début du Lautaret avec le vent dans le dos (c’est rare). On en oublie même Jean-Luc arrêté dans une pharmacie ! A quelques km du sommet du Lautaret arrêt pique-nique (très bonne salade de pâtes). En face de nous le Massif des Ecrins et ses glaciers. Le vent a tourné pendant le pique-nique et nous finissons péniblement le Lautaret. Petite pause et on repart pour les 8km de Galibier, la montée est magnifique avec les vues sur la vallée ; le dernier km à 10 ou 12% nous plante debout sur les pédales mais on y arrive. Au sommet il fait frais, une photo du groupe (sans Eric Motte et Fred qui ont filé se réchauffer dans la descente). La descente sur Valloire est longue, regroupement et le col du Télégraphe est franchi à une allure de sénateur (les jambes seraient elles lourdes ?). La descente sur St Michel est rendue dangereuse par le goudron fondu. La chaleur est insupportable dans la vallée même avec les cheveux trempés, le long de la voie ferrée on a du mal à organiser un train que tout le monde peut suivre, c’est du faux plat montant et on est fatigués ! Arrivés à Modane, avec le vent dans le dos, nous sommes rattrapés par l’orage. Les plus vaillants sprintent devant la pluie en avalant la côte de Modane (3km quand même). Laurent et moi sans imper se cachons sous un balcon en attendant l’accalmie ou le minibus ! Etienne et Claude nous rejoignent sous l’abri car il tombe des trombes d’eau. Le minibus arrive mais malgré les impers que nous récupérons nous ne partons toujours pas ; la propriétaire du garage  nous propose d’attendre à l’abri car ça va s’arrêter ; ce qu’on fait et 30mn après, nous partons sans pluie, mais avec une route trempée. Après 5km la route est déjà sèche ! L’ascension de la bosse de Termignon fait mal, on se serait bien passés de ce coup de cul ! Enfin on arrive à Lanslebourg, on est secs mais il est 19h45 !

On aura fait plus que prévu : 176km et 3600m de dénivelé

Heureusement une super Fondue Savoyarde améliorée nous attend avec un verre d’Apremont

 

 

Mercredi 1° Juillet : 4° étape :

Lanlebourg – ISERAN – Val d’Isére – Bourg St Maurice – Cormet de Roselend – BEAUFORT – Hauteluce

Comme d’hab, l’orage est passé et c’est un soleil magnifique qui règne à 8h, dés le départ ça monte, on oublie la route du Mont-Cenis à droite et on attaque la montée du col de la Madeleine (3.3km quand même). Puis on descend un peu et on est dans la haute Maurienne avec ses villages magnifiques : Bessans et Bonneval. Les choses sérieuses commencent dès le lacet à la sortie de Bonneval : 2km tout droit à plus de 8%, puis un lacet à droite et on domine déjà Bonneval de 200m ! La montée de l’Iseran est superbe par ses paysages mais que c’est dur : 1000m de dénivelé en 13km ! Enfin il faut regarder le glacier et les hauts pâturages et ça ira ! Tout le monde a le sourire au sommet du parcours (2770m le plus haut vrai col de France), la photo sera belle, mais il est déjà tard, on fait ce qu’on peut ! La descente est rapide jusqu’à Val d’Isère, après la route est en travaux, 2 tunnels sont dans le noir, on n’est pas rassurés.  Le pique-nique arrive après le barrage de  Tignes et puis descente dans la fournaise de Bourg St Maurice. Les meilleurs profitent du faux plat pour prendre de l’avance, les derniers se regroupent à la fontaine de Séez et attaquent le Cormet de Roselend avec une quasi canicule ! Mais en montagne s’il fait chaud, l’orage n’est pas loin, et nous finissons le Cormet sous quelques gouttes mais pas besoin d’imper. Au sommet seul Laurent nous attend, les premiers avaient trop froid et craignaient l’orage. La descente est sèche jusqu’au lac de Roselend avec sa petite chapelle. Ensuite petite remontée sur le Col de Méraillet et belle descente avec les premiers coups de tonnerre ; c’est fichu, on ne peut pas continuer, juste le temps de se cacher sous l’auvent du premier chalet d’Alpage. Et c’est l’attente, le minibus est garé en face de nous, tout le monde est couvert mais il pleut trop pour descendre. Une accalmie et Laurent dit : « bon les gars on y va » et 10 secondes après réponse du ciel par un coup de tonnerre ! Trois fois de suite le tonnerre répond à Laurent, enfin la dernière est la bonne, on repart, même pas 500m et ça repleut aussi fort, les freins patinent ! Un tunnel paravalanche 3km avant Beaufort et on s’y arrête, les pieds dans le caniveau Claude se demande pourquoi il a froid aux pieds ! Enfin ça s’arrête, on finit la descente sur Beaufort et c’est la dernière montée de la journée : 500m de dénivelé pour Hauteluce

Soit 130km pour un dénivelé de 3200m

 

Jeudi 2 Juillet : 5°étape :

Col des Saisies – Flumet – Col des ARAVIS – La Clusaz – St Jean de Sixt – Col de la Colombière – Cluse – Col de Chatillon - - TANINGES – Saint Jeoire – Vuïz en Sallaz – Bogève – Col du Perret – Villars sur Boêge – HABERE LULLIN – Col du Cou – THONON

Le beau temps est au rendez vous de cette dernière étape, départ à 8h pour continuer la grimpée du col des Saisies avec ses vues magnifiques sur le Mont Blanc. La longue descente sur Flumet est en mauvais état, chacun descend comme il le sent, regroupement au plus bas pour attaquer le 2° col de la journée : les Aravis. Au départ facile suit une grosse pente dans le village de La Giettaz puis pas de répit jusqu’au sommet d’où l’on aperçoit à nouveau le Mont Blanc. Photo du groupe et on descend sur La Clusaz pour rejoindre le Grand Bornant et le pied de notre 3° col : la Colombière, (500m de dénivelé sur 7km). Les cuisses commencent à tirer, c’est le dernier vrai col. Heureusement le pique-nique (au Beaufort) nous attend au sommet ! Les 2 premiers km de descente sont à 12%, attention ! On arrive à Cluses suivi de la côte de Chatillon, la descente sur Tanninges ; c’est la plaine, il commence à faire chaud, la circulation automobile augmente. Heureusement on bifurque vers Bogève où l’on retrouve des routes plus calmes, les faux plats s’enchainent jusqu’à Habère-Lullin avant d’attaquer le dernier col de cette traversée Alpine : le Col de Cou qui offre de belles vues sur le lac Léman. Au sommet dernier grignotage et on descend sur Thonon, enfin.

On aura parcouru 145km pour un dénivelé de  2800m

 

 

C.R. par Alain Gras

Ventoux 2014

15/01/2023

Ventoux 2014

Le Samedi 7 Juin, grimpée du Ventoux ,109km

11h45 chambres attribuées à l’ Ibis d’Orange,  repas  vite fait dans la foulée

20 cyclistes de l’ ESVL  s’élancent sous une grosse chaleur pour les 32km de faux plat qui les mènent vers le pied du Géant de Provence. Au bout de 3km, roue libre « cassée », je suis bon pour l’abandon (peut être une chance par cette chaleur) . Jean-Jacques me prête sa roue de rechange (10 pignons au lieu de 11, et 25 dents au lieu de 29 ! ! !) . Enfin on s’y remet après 25 ‘ d’arrêt. Jean-Jacques et Eric me ramènent entre 36 et 38 km/h à Malaucène ; donc je suis déjà entamé et les choses sérieuses n’ont pas commencé ! Tant pis je verrouille le dérailleur sur le 25, et tout de suite c’est dur (36 ou 39° selon les thermomètres, dire qu’on craignait la froideur) . Dès le début c’est du 9% puis du 12% de moyenne, le km suivant à 11% . Tout le groupe s’est déjà envolé… Tant pis je préfère m’arrêter à l’ombre, et si j’abandonnais ?  Non , je continue un peu, histoire de voir, Gilles est juste devant, il s’arrête et je reste avec lui. Il me dit : c’est bête d’avoir fait tous ces km en minibus pour ne pas grimper le Ventoux ; bof je l’ai déjà monté 6 fois ! je n’ai rien à prouver mais je continue quand même. Au moins jusqu’au KM 14, là il y a un répit au niveau de la station de ski et en plus le paysage est beau. Les km passent, rarement peu pentus. Tiens voilà Claude et Etienne qui redescendent déjà, qu’est ce qu’ils nous ont mis ? Pas possible ! Enfin me voilà au Mont Serein , le replat est là et il ne fait plus que 20° . Je me sens mieux, je discute en prenant de l’eau avec un forestier (cyclo) , Gilles arrive et nous voilà repartis pour les 6 derniers km de nouveau bien pentus, à 2km du sommet, une petite ombre dans un creux , je m’arrête, ça y est les Villeneuvois redescendent, ils m’encouragent. Gilles est arrêté au virage suivant, il me rejoint . Enfin le dernier Km , Fabrice fait demi-tour pour faire le dernier km avec moi, je suis limite crampes, Gilles finit bien . Enfin la grosse boule de l’observatoire est au dessous de nous et il ne reste plus qu’un virage. OUF , c’est fini.

Une photo avec mon fils au sommet devant la borne 1912m, ça fait plaisir.

Puis c’est la descente , il déjà 18h45 ! on croise à un bon km du sommet Bernard et Dominique, ils l’auront fait ; ça va vite, attention de ne pas s’emballer , j’atteins quand même 73km/h dans une longue ligne droite, à combien seront descendus les rapides ?

Arrivés à Malaucène, remplissage des bidons et Fabrice nous ramène à 38 – 40 km/h contre le vent dans le faux plat descendant. Heureusement qu’il est là,  20h20, on arrive à l’hôtel. On l’a fait ! 1900m de déniv ! ! !

La douche , à table, les français gagnent le double à Roland Garros, Jean-Claude Beautier arrive après s’être égaré (120km au lieu de 109)     et bonne nuit

 

Dimanche 8 Juin : Grand Tour du Ventoux 140km

7h00 : petit déj

8h10 départ, il fait doux, déjà 23°.

Les jambes sont dures, il faut les dérouiller ! Heureusement c’est plat ; en passant à Vaison la Romaine on voit le vieux pont que l’ Ouvèze n’a pas emporté lors des crues. Ensuite on enchaîne quelques bosses mais à côté du Ventoux, ce n’est que du 6% sur 3 ou 4 km ! La Vallée du Toulourenc est belle et reposante : peu de voitures , beaucoup de cyclotouristes (des Belges entre autres) . La montée sur Aurel est moins dure que prévu, puis c’est du plat jusqu’au pique-nique, sur le jeu de boules de Sault à l’ombre . Bravo les accompagnatrices de nous avoir trouvé ce coin. Une montagne de sandwiches nous attend, des abricots, des cerises (Merci Jean-Luc) … L’ambiance est bonne , le rosé-pamplemousse aussi !

Il fait chaud même à 711m d’altitude, la descente de 2km n’arrange rien puisqu’il faudra remonter à 910m. On évite les Gorges de la Nesque sur les conseils de mon copain forestier. Tous les week-end on y sèmerait des clous pour faire crever les cyclos ?  Donc on monte presque en entier le Col des Abeilles et par une petite route on rejoint la superbe descente sur Ville sur Auzon. Ensuite c’est plat et chaud jusqu’à Carpentras, Jonquières et Orange..

 

On aura fait quand même 1300m de déniv pour les 140km et on arrive tôt pour retrouver la douche.

Les courageux participants : Alzial Matthieu, Barlet Jean Luc , Bayle Gilles, Beautier Jean Claude, Cabanel Denis, Chaude Etienne, Collart Jean Claude, ,  Dallemagne Hélène,  Derepas Jean Jacques, Derepas Bernard,  Gras Alain, Gras Fabrice, Guillé Raymond, Lamasuta  Claude, Manceau Alain,  Merciéca Eric, Motte Eric, Tréghini Dominique, Solé Gérard, Solé Théo

Les 6 gentilles accompagnatrices : Ghislaine, Christiane, Corinne, Marguit, Gaétane et Viviane

Ventoux 2016

15/01/2023

Ventoux 2016

Départ vers 9h15 de Bédoin.
Quelques hectomètres de "plat" que nicolas a du mal à digérer (je croyais qu'il commençait à gérer sa montée ). déjà la première rampe du géant de Provence nous tend les bras. Au "bénéfice" d'un développement minimum un peu plus important, je conserve les quelques longueurs prises à Nicolas qui gère un peu mieux son effort et me garde en point de mire à partir du virage de saint Estève.
Il fait chaud. Mais l'ombre des nombreux arbres poussant sous le chalet Reynard nous protège un peu. Quelques starlettes nous doublent sans dire bonjour. Quelques cyclistes aux tenues et matériels improbables aussi... De nombreuses mouches viennent nous harceler.


Les pourcentages ne nous laissent que rarement du répit : il faut régulièrement se mettre en danseuse.
Nous avions prévu une montée en 2 heures... La vitesse qui s'affiche au compteur est alarmante : la perspective des 2 heures s'éloigne.
Une bonne nouvelle cependant : en même temps que la végétation se raréfie, les mouches nous laisse du répit... Et le chalet se rapproche!
C'est le second souffle pour moi, alors Nicolas à un "coup de mou" qui lui fait perdre encore quelques mètres. . Une dent de moins : la pente se fait moins sévère. Nicolas reprend du terrain. Et le Batman nous double chacun notre tour, vêtu de noir et masqué! Encore une désillusion... Et un point de côté pour Nicolas!
Les 6 km séparant le chalet du sommet semblent moins durs que la partie ombragée et très pentue. La température baisse et c'est tant mieux. La montée finale est rythmée par les photographes sportifs qui nous tendent leur carte et les encouragements de quelques touristes arrêtés pour profiter du paysage lunaire qui s'offre à eux (à nous aussi, on l'oublierai presque dans l'effort). Un regard à droite vers la stèle Simpson, nous nous y arrêterons plus tard, le chrono tourne toujours!


Le dernier kilomètre est entamé. Finalement il n'est pas plus dur que certaines rampes empruntées plus bas. L'arrivée se fait dans les embouteillages : piétons, cyclistes, motos voitures garées gênent les ultimes mètres, mais ça y est : le col du mont ventoux est franchi!


Pause photo obligatoire : le paysage est unique, la température quasi idéale pour une descente agréable. Les parents de Nicolas sont arrivés en moto avant nous. Ils feront la descente sur Sault derrière nous pour y manger ensemble.
La descente se déroule sans accroc. La montée depuis sault avait l'air bien plus roulante car il nous faut pédaler dans la descente. La température augmente en même temps que la végétation réapparaît.

 

Courte pause sandwich à Sault sur la place du village en pleine fête de la lavande, avec la famille de Nicolas.
Nous remplissons nos bidons : la canicule des plaines vauclusiennes nous attend.
Juste avant d'attaquer la "descente" dans les spectaculaires gorges de la Nesque, une petite montée nous rappelle les efforts consentis plus tôt dans la journée.
Le (trop) long faux plat descendant le long des gorges nous permet de profiter du paysage sans pour autant nous laisser le loisir de faire de la roue libre.
Nous arrivons à Villes sur Auzon. Plus que quelques kilomètres nous séparent de la fin du périple. Pourtant, le faux plat montant menant à Mazan nous paraît presqu'aussi dur que les pires rampes du ventoux. La chaleur est insoutenable et les cuisses ne vont plus tenir très longtemps.
Heureusement, la fin du parcours nous permet de ne plus pédaler que pour maintenir une allure convenable.
La journée vélo touche à sa fin. Nous rangeons les vélos dans la voiture et allons débriefer les efforts du jour autour un soda bien frais.

Verdict : une montée en 2 heures et quelques secondes , l'objectif est atteint et la fatigue laisse place à la satisfaction d'avoir vaincu un monument du cyclisme.

Tour des alpes XXL 2016

15/01/2023

Tour des alpes XXL 2016

 

Samedi 25 Juin – Le réveil sonne à 4 h30 du matin, la nuit a été courte, je suis revenu du boulot vers 23h30 et pour être honnête j’ai pas l’impression d’avoir dormi. Nous avons rendez-vous au Parc des Sports à 5h30 pour charger les vélos sur le Mini-Bus , direction Gap ;. 6H00 : Départ , Alain se charge de conduire le Mini-Bus et nous permet de rallier 4h après le sommet du col Bayard et les Hautes Alpes, départ de notre Tour des  Alpes  2016.

 

Premiere étape – Col Bayard (Gap) – Alpe d’Huez  - Bourg d’oisans : 143 km / 3050 D+

Après 10 km et le passage du village de Poligny, nous attaquons le  col du Noyer 1632 m d’alt.  et ses  6 derniers km à 9 % de moyenne, ce col  est magnifique, il relie la vallée du Champsaur à celle du Devoluy. Nous plongeons ensuite vers Super Devoluy pour faire une pause Pic-nic dans la  vallée. Le temps est lourd et chaud, nous repartons et laissons le Lac du Sautet de côté, le parcours est accidenté et truffé de petites bosses jusqu’au pied du Col d’Ornon 1398 m d’alt . qui ne présente pas de grandes difficultés, si ce n’est sa longueur – Jean luc décide de monter dans le mini-bus  au sommet– 100 km ont déjà été pracourus et il nous reste encore  la montée de l’Alpe d’Huez (1815 m)  à affronter. Arrivés à Bourg d’Oisans , nous nous présentons, la fleur au fusil, au pied des 21 virages…. Nous attaquons les 4 premiers Km à 10%, et comprenons vite que la fatigue accumulée depuis ce matin, accentuée par le long transfert en Minibus et les 35° affichés au thermomètre dans la montée vers  L’alpe vont faire de cette grimpée une véritable « boucherie ». Rapidement nous nous éparpillons, au 11eme virage Eric et Jean Marie sont  encore en point de mire, Fabrice est quelque part  derrière, Fawzyk a décidé de rebrousser chemin et de rentrer à l’Hôtel. Peu après Huez, je suis dans le dur et fort heureusement je retrouve le soutien de Jean Marie , nous finissons avec le peu d’énergie qu’il nous reste . Je prends une photo devant la caserne du 93eme RAM, mon régiment de Chasseur Alpin situé au centre de la station et avec lequel j’ai fait mon armée en 1988.  Vers 18h nous nous retrouvons à l’Hôtel et le repas du soir agrémenté d’un bon vin laisse la place aux interrogations quant à nos facultés de récupérer pour la journée du lendemain. Alain, fort de ses nombreuses traversées,  nous prodigue quelques conseils et nous allons rapidement nous coucher.

 

 

Deuxieme étape –  Dimanche 26/06 - Bourg d’oisans – Briançon : 157 km / 3950 D+

Aujourd'hui c'est l'etape "Reine" de ce tour des Alpes, nous allons faire le même parcours que la Marmotte avec l' Alpe d'Huez en moins soit environ 4000 m de dénivelé positif . Au petit matin et après une excellente nuit de sommeil, je sens que les jambes répondent bien, pas de courbatures, tout va pour le mieux. Cela va se vérifier dès les premières rampes vers Vaujany et le Barrage du Verney ; la montée très inégale du col du Glandon (1924 m) , dont la longueur de 22 km qui nous mène en son sommet et à laquelle s’ajoute la montée nous permettant de rejoindre le col de la croix de fer (2060 m) nous permet de nous tester et de jouer une nouvelle fois  des pignons en alternant entre le 19 et le 27 – Tout le monde semble s’accommoder de la pente à son rythme, Fawzyk et Eric nous servant d’éclaireur et imprimant l’allure. Au détour d’un raidillon, le minibus nous guette en saisissant les images de notre périple ; Viviane pense au ravito, Alain encourage et filme.  Aujourd’hui encore nous bénéficions d’une météo superbe, nous quittons l’Isère et rentrons en Savoie, la plongée sur la Vallée de la Maurienne se fait sans encombre, nous sommes dimanche, il n’y a pas de circulation, nous remontons dans une chaleur étouffante vers Saint Michel de Maurienne.

Après une vingtaine de Km, coup de guidon à droite et voilà le col du Télégraphe et ses  1566 m d’altitude. Dès le premier Km les écarts de creusent, à l’évidence Fawzyk et Eric sont en jambes , je rallie le sommet une poignée de minutes après eux, pour Jean Marie c’est plus dur, Fabrice essuie quant à lui une terrible défaillance et Jean Luc monte tranquillement mais sûrement jusqu’au sommet où est dressée la table pour le Pic-nic.                                                                                                      

 

Jean Marie et Jean Luc mettent sagement la flèche et montent dans le Minibus, conscients des difficultés qui nous attendent encore. Arrivés à Valloire nous avons parcourus 100 km, et commence la montée du Galibier, régulière au début, la montée nous permet de rouler ensemble. A partir de Plan Lachat la montée devient terrible, les écarts se creusent, au sommet à 2662 m d’altitude  au milieu des congères  de neige et avec l’apparition du brouillard  je distingue à peine les lacets en contrebas, Fawzyk arrive à son tour…derriere, nous ne voyons plus personne, nous attendons une dizaine de minutes puis en raison du froid décidons d’attaquer la descente ;  nous avons pris la bonne décision et  apprendrons un peu plus tard que Fabrice et Eric  après avoir franchis ensemble le Galibier sont montés dans le Minibus au Col du Lautaret en raison du froid.  Sans le savoir, nous ne sommes plus que deux à foncer vers Briançon  et l’Hôtel Montbrison où nous arrivons vers 18h et attendons nos camarades pour prendre possession de nos chambres et mériter une bonne douche.

C’est autour d’une Choucroute et une bonne bière que nous refaisons le film de la journée, le moral des troupes est bon, la fatigue n’a pas entamé notre envie d’en découdre avec la haute montagne.

 

 

Troisieme étape – Lundi 27/06 – Briançon – Sampeyre : 92 km /2600 D+

Bien que cumulant 2600 m de Dénivelé et empruntant les cols d’Izoard et d’Agnel, au petit déjeuner ce matin nous savons que cette étape est l’étape de transition de cette traversée des Alpes. Le départ se fait d’ailleurs en rangs dispersés, Jean Luc partant en premier, suivi peu après de Fawzyk et Fabrice et enfin Jean Marie, Eric et moi qui devons satisfaire au protocole de la « télévision » , la prise d’Antenne d’Alain étant tardive ce matin. Alain et Viviane que je m’empresse de remercier, car ils assurent simultanément les directs , les photos,  le coaching, l’assistance, le dépannage, les ravitos…. Bref vers 8h45, et oui on trainaille un peu ce matin on sort de Briançon et entamons les premières rampes de l’Izoard, qui est régulier et beaucoup plus facile que sur le mythique versant Sud. Tout le monde arrive tranquillement au sommet, le sourire aux lèvres et pour une fois frais et dispo pour la photo de famille. Le col est truffé de cyclistes étrangers, des organisateurs de  séjours cyclistes hollandais   catapultent  leurs « cyclos maniac »  aux pieds des cols et leurs préparent un buffet gargantuesque au sommet – Histoire de célébrer festivement le col enfin gravi par leurs clients.  Allez, on laisse les Hollandais derrière nous  et ont descend à  tombeau ouvert sur Brunissard et Arvieux …..on traverse les villages de Château Queyras et de Molines en Queyras, quelques Kilometres de montée et nous nous retrouvons tous pour un somptueux pic-nic, dans le hameau de Fontgillarde, un paysage de carte postale dans la vallée du Queyras qui est sans nul doute la plus bucolique de toutes. Reste à gravir la fin du col d’Agnel et ses 10 derniers km, qui sont beaucoup plus redoutable que les 10 premiers, d’autant que très rapidement la côte des 2000 m  est atteinte et qu’il est plus dur de réguler sa respiration. Fawzyk arrive au sommet sans encombre, j’arrive 100 m derrière et puis un à un tout le monde bascule au sommet du plus haut col de notre traversée qui culmine à 2744 m d’altitude et fait face au Mon Viso qui est coiffé d’un manteau Blanc. Nous sommes en territoire Italien, nous descendons désormais sur Sampeyre, il est 15 h quand nous arrivons à l’Hôtel. Le temps d’une bonne douche et d’une ballade au village pour remplacer la vis de l’attache rapide de la chaussure d’Eric  et nous voilà tous réunis devant le match  Italie – Espagne ……et quelques verres de bière évidemment.  Le repas est dans la grande lignée des repas Marathon des restaurants piemontais :  4 antipasti, 2 plats principaux et le dessert ; nous jetons l’éponge  après le café et allons nous coucher.

 

 

Quatrieme étape : Mardi 28 /06 – Sampeyre – Isola : 148 km / 3300 D+

Ce matin au petit déjeuner on est sûr d’une chose : la journée sera longue et chaude.  La caravane décolle vers 8h, on attaque à la fraiche et en sous bois les premiers kilomètres du col Sampeyre, un col qui monte régulièrement et qui est beaucoup moins dur que la Fauniera voisine que nous avons escaladé l’année dernière.  Nous montons à notre rythme, à mi-pente je vois Fawzyk sur le bord de la route tendant sa pédale dans la main droite …. Il vient de briser la manivelle, son parcours se termine malheureusement ici et nous sommes tous très tristes de le voir monter dans le mini-bus. Fabrice a retrouvé le moral et les jambes et fait la montée à la poursuite d’Eric au style rappelant un certain Contador. Nous arrivons tous tranquillement au sommet du col à 2284 m d’altitude, le paysage est superbe et appelle à prendre le temps de contempler une dernière fois le Mon Viso sous un autre angle. Nous nous couvrons et plongeons dans la descente, la route est toute cabossée et truffée de trous, la signalétique est presque inexistante et s’est ainsi que Jean-Luc se trompe et prends une route adjacente qui fort heureusement pour lui rejoint également la vallée et nous permet de le retrouver un peu après Stroppo. C’est tous ensemble et que nous nous relayons pour passer les bourgs de Caraglio, Dronero, Vignolo, nous bénéficions de vent favorable est pouvons rouler à 35 km/h sans trop puiser dans nos réserves. Les monta-cala entre Vignolo et Roccasparviera sont eux plus difficile à digéré, la pause pic-nic à l’ombre tombe à pic, la salade de pâte de viviane fait du bien à toute l’equipe et permet de couvrir les 25 km de vallée nous menant au pied du col de la Lombarde. J’adore ce col pour lequel j’ai une affection toute particulière depuis tout petit et mes ballades en famille sur cette route que je connais par cœur.  Les 10 premiers kilomètres sont les plus pentus, je monte souple et en garde sous la pédale,  le col est long, devant  moi Eric danse sur son vélo, je passe quelques minutes après lui au niveau des bergeries ou la route s’aplatie sa présence et son point de mire me permettent de rallier rapidement l’intersection se trouvant au pied du sanctuaire de Sant’Anna di Vinadio et conduisant à la lombarde. Voyant que je n’ai plus d’eau je fais 500 m en direction du Sanctuaire pour remplir ma gourde et reviens sur mes pas pour continuer mon ascension et les 7 derniers kilomètres qui seront avalés rapidement et avec un regard contemplatif sur les prairies, les lacs, les montagnes et les névés  que je traverse. Au sommet Alain prends une dernière photo de nous tous passant un par un sur le sommet  du dernier col de la traversée culminant à 2350 m d’alt. J’attends l’arrivée de Jean Luc et nous prenons le plaisir d’une dernière descente ensemble, non sans avoir évité de peu une marmotte qui me coupe la route dans un virage. Nous arrivons à Isola ou se termine le périple,  nous mettons les vélos sur le mini-bus et rallions Villeneuve après avoir comptabilisé 540 km de vélo, 10 cols et 12 900 m de D+.

 

 

Un grand merci à tous pour le bon esprit et l’ambiance qui a régné durant ces 4 jours. Un remerciement particulier à Alain et Viviane qui ont remplacé Jean Jacques et Corinne au dernier moment et qui nous ont assistés de la meilleure des manières, veillant aux  défaillances et programmant méticuleusement toutes nos journées.  

Une pensée pour Jacquou et Corinne qui nous aurions aussi aimé avoir auprès de nous  et qu’on a hâte de retrouver l’année prochaine pour de nouvelles parties de manivelles ….au fait Fawzyk, n’oublie pas de changer la tienne, tu nous as manqué dans la plaine le dernier jour.

Georges,

 

 

Tour de corse 2016

15/01/2023

Tour de corse 2016

Lundi 23 Mai, départ à 6h20 de Villeneuve à vélo pour le port de Nice , le vent est fort. 7h15 nous sommes prêts à embarquer. 8 vélos
dans le minibus, 5 accrochés derrière, les bagages très serrés dans le minibus, Jean-Claude a juste la place pour conduire ! La mer bouge au
large, le bateau gîte pendant toute la traversée…mais arrive à CALVI à l’heure.

 


1ERE ETAPE CALVI / PARTIMONIO 75KM

Dès la sortie du bateau on a du mal à tenir debout avec un vent de Force 8, il faut tenir sur le vélo ! On attaque tout de suite par la montée à
la citadelle puis à gauche et c’est la route de l’ Ile Rousse. Beaucoup de trafic : tous les véhicules qui sortent du bateau plus les locaux, ça
fait du monde. On a le vent presque dans le dos, attention aux rafales (surtout pour Etienne et moi) . Après Ile Rousse la circulation se
calme, le paysage est beau… Première crevaison d’ Etienne, vite réparée. Enfin on arrive à la route des Agriates, on la prend alors que la
plupart du trafic va sur Bastia ; enfin tranquilles. Avec le désert des Agriates nous franchissons notre premier col : Bocca di Vezzu 311m
d’altitude. Belle vue de là haut mais quel vent ! On se regroupe et on attaque le « plateau » du désert, Pendant plus de 10 km on reste
autour de 300m d’altitude avant de plonger sur St Florent ; problème mécanique pour Etienne : ses manivelles se desserrent. Il reste 5 km,
on verra ça à l’hôtel La Palma où le patron nous guette sur la terrasse. Pour une étape avec un seul col on aura fait 1150m de déniv !

 


Mardi 24 Mai : 2° étape : PATRIMONIO - CORTE 128 km

Le temps est assez dégagé avec le vent (qui est tombé) , le soleil pique déjà la peau à 9h00.
Nous partons pour Nonza , les criques sont superbes, les premières tours génoises sont là. Après une pause photo au dessus de la plage
noire, demi-tour vers Patrimonio pour escalader le Col de Téghime. La montée nous amène sur un vrai belvédère : on voit les 2 côtés de la
Corse . On file sur Bastia, la route est trop belle, elle est goudronnée « de frais », ça colle aux pneus ! Dans Bastia on perd Etienne victime
d’une crevaison, il répare pour crever à nouveau sur le « périf » de Bastia. (Ah quand on ne vérifie pas bien son pneu avant de mettre la
chambre). On attend Etienne sur un parking au bord de la 4 voies à MIDI (avec tous les corses qui rentrent manger !). Enfin pas tous
Fabrice et Claude avancent jusqu’au carrefour vers Murato ; Georges se faufile dans l’embouteillage. Pas de chance il y a un carrefour (un
peu caché par les travaux) , juste un petit panneau : Lancone. Il faut prendre cette route, c’est un défilé et c’est la D62 prévue. Nous
arrivons à notre 2° col San Stefano 368m. En haut il y a un grand rond point Fabrice et Claude arriveront là par une route plus raide et plus
longue (quand on est costaud on compte pas). Mais où est Georges qui ne répond pas au téléphone ? Tant pis, on continue jusqu’ à Murato
où on pique-nique à côté de l ‘ église verte et blanche du XIII° siècle. Claude et Fabrice arrivent, bon on en récupère 2, mais quid de
Georges ? Cà y est le voilà ( il a fait demi-tour et a repris la bonne route ; il n’a ni téléphone ni parcours ! ! !)
Bon on est au complet, fin de repas, 1 verre de Morgon (merci Jean-Michel) , photo souvenir du groupe et c’est reparti. Le Col de Bigorno
885m au milieu des pierres vertes (serpentine) est franchi facilement. Mais ce n’est pas fini, arrive maintenant tous les casses pattes sur
route mal revêtue ; le dénivelé augmente à chaque bosse … La descente est désagréable. Enfin on arrive à Ponte Leccia (193m d’altitude
seulement), encore 25 km de Nationale face au vent. Le début est plat , ça roule un peu trop fort et le Col San Quilico (559m) est là pour
calmer tout le monde. Ensuite on descend doucement sur Corte où on arrive tous ensemble à l’ Hôtel de la Paix.
4 cols mais 2400m de déniv !

 

 


Mercredi 25 Mai : 3° étape : CORTE - ZONZA 124 km

9h00 , il fait frais mais le ciel est bleu, une belle étape de montagne nous attend. Après une petite descente on entre tout de suite dans une
montée large (c’est la nationale de Bastia à Ajaccio). Par endroit il y a du %. C’est le 1° col : Bellagranajo 723m. Une descente sur Venaco
puis sur le pont on retombe à 408m et on attaque notre 2° ascension : col de la Serra 807m. Ici on quitte la nationale pour la D69 et le toit
de notre tour le Col de Sorba 1311m. Il est régulier , en montant on a des belles vues sur les montagnes encore enneigées. Chacun monte à
sa main sauf Serge ,malade, qui monte dans le minibus. Un petit casse-croûte, une descente sur Ghisoni, une crevaison de Nicolas, 10km
de plat en fond de vallée et on grimpe les 7 km du Col de Verde 1289m. Il est 13h, c’est l’heure du pique-nique à l’ombre.
Les 18km de descente sont longs jusqu’à Cozzano , la route n’est pas en bon état (gros trous). Ensuite après Zicavo on entame l’ascension
longue mais facile du Col de la Vaccia 1193m ; le goudron est bon et on roule vite. Le long de la route quelques cochons mais moins qu’en
2008. Et au sommet les vaches comme d’habitude. Une photo devant les vaches, une compote et c’est parti pour une descente sur une route
refaite, pas pour longtemps. Arrivés à Aullène le goudron est moins bon. Au village suivant la route est carrément en terre et sable (travaux
mal signalés, feux clignotants dans les 2 sens !). Enfin on arrive à Quenza avec vue sur les aiguilles de Bavella. Plus qu’une descente sur le
pont et on remonte à Zonza 770m. Notre hôtel habituel , l’Incudine, nous attend avec son excellent repas.
6 cols pour 2650m de déniv.


Jeudi 26 Mai : 4° étape : ZONZA – BONIFACIO  - zonza: 136km

Ce matin pas besoin de porter les sacs ! Serge est toujours malade jean-Michel a mal à a selle et Raymond s’octroie une journée de repos.
Nous ne sommes que 10 à quitter Zonza pour descendre puis monter à Lévie. Ensuite une longue descente (pas prévue) nous fait passer sur
un pont à 370m d’altitude ! Il va falloir tout remonter pour arriver au Col de Bacinu 809m. C’est un peu démoralisant ces dénivelés
surprise ! Bon on se regroupe au sommet pour descendre sur Figari vent dans le dos. Mais bientôt on tourne à gauche pour Bonifacio (vent
de côté). On enchaîne les caps, certains montent pendant longtemps ; et le vent n’arrange rien ! On monte à Bonifacio avec vent arrière. On
ne peut plus pique-niquer près du cimetière marin ; on se contente de faire une brève visite à pied du centre historique presque piétonnier.
La vue sur les falaises est impressionnante mais il y a trop de monde, on file retrouver le minibus « hors les murs ». Le vent est de face et
souffle en rafales, difficile de tenir sur le vélo. On trouve un endroit calme pour le repas. Etienne resserre son pédalier… et on repart contre
le vent pour 26km. Et là BRAVO Georges et Fabrice qui se sont relayés pour nous amener tous ensemble jusqu’à Portovecchio. On visite
le centre historique, on fait même 2 tours parce que j’ai raté la bonne route ! Le vent est maintenant de travers, le terrain en faux plat
montant, on s’approche du pied de l ‘ Ospedale. Il fait chaud, la montée est longue mais il n’y a pas de gros % pour le moment. Après un
belvédère on s’enfonce sous les arbres puis ce sont les derniers virages de l’Ospédale, là il y a de la pente surtout dans les lacets, mais ça ne
dure pas longtemps, on est déjà au belvédère à 880m d’altitude. On se regroupe, on fait des photos, une compote et c’est parti pour les 10
derniers km d’ascension. On arrive à la Bocca d’Illarata 991m avec son lac de barrage, photos.. descente et une remontée la Bocca di Pelza
(je l’avais oubliée !) . Bon on arrive à Zonza avec 5 cols et 2350m de déniv

 


Vendredi 27 Mai : 5° étape : zonza - Coti Chiavari: 106 km

On ne peut pas être à Zonza sans faire un crochet par le Col de Bavella pour voir les célèbres Aiguilles ! Donc on grimpe les 9 km pour
arriver à 1218m d’altitude et admirer le paysage. Une photo souvenir et on redescend sur Zonza où Serge ,qui va un peu mieux, nous
attend. Deuxième passage à Lévie puis direction Sartène ; on s’arrête au pont de Spin’a Cavallu, un pont Génois du XIV° siècle. On a
perdu beaucoup d’altitude, il faut remonter sur Sartène pour visiter la vieille ville. Dans la belle descente belles vues sur la mer de plus en
plus proche ; on passe à côté de Propriano en grimpant quelques bosses. On va bientôt quitter la Nationale qui va à Ajaccio pour prendre la
D157 qui longe la mer. Fabrice et Georges nous ont lâchés dans la montée, ils rallongent un peu jusqu’à Olmeto village avant de se rendre
compte qu’on les attend à Olmeto plage, ça leur fera du déniv en plus ! Heureusement on leur a laissé de l’excellente salade de pâtes !
On longe de belles criques mais ce n’est jamais plat. En haut de Serra di Ferro on prend d’assaut un bar pour boire un café tranquillement à
l’ombre, ça fait du bien. On a le temps il ne reste que 20km , après Acqua Doria c’est la montée finale sur Coti (au pied de l’émetteur). On
arrive à 480m d’altitude à l’hôtel Le Belvédère (à recommander). La baie d’ Ajaccio est à nos pieds quand on boit l’apéro (offert par le
patron) et on dîne au soleil couchant… Super !
Ah j’oubliais ! 3 cols et 1840m de déniv


Samedi 28 Mai 6eme étape: Coti- Porto: 123 km

9h on part tranquillement pour monter au village mais crevaison de Nicolas, on a le temps d’admirer la vue. Descente très sinueuse vers
l'ancien pénitencier, puis on arrive au port de Chivari. Maintenant on longe vraiment la mer , Porticcio puis la 4 voies qui entre dans
Ajaccio. Des embouteillages, une brocante, un marché… Enfin le grand escalier en haut duquel trône Napoléon, une photo de groupe et
retour dans l’embouteillage au port. Puis la 4 voies, direction Bastia, enfin Mezzavia, ses commerces , son trafic.. plus qu’un km et on
tourne à gauche, on quitte les embouteillages pour grimper le Col San Bastiano 411m, on descend sur Tiuccia, le golfe est beau, la mer
fraîche n’empêche pas Fabrice de piquer une tête ! On pique-nique sur la plage, une tranche de Lonzo en entrée, une salade de lentilles , un
fromage corse, un verre de Patrimonio et nous voilà prêts à repartir. A Cargèse arrêt café puis des mounta-cala jusqu’au pied du col de San
Martino 433m (où Nicolas crève pour la 3° fois) suivi du col de Lava 491m. A Piana le temps est brumeux et on ne peut pas apprécier les
calanques à leur juste valeur. Les couleurs sont superbes et la descente sur Porto spectaculaire. On retrouve l’ hôtel Vaïta où l’on est déjà
allés. On n’aura grimpé que 3 cols mais avec 1540m de déniv.

 

 

Dimanche 29 Mai: 7eme étape: Porto - Calvi : 80 km

5h du mat l'orage gronde il pleut fort 7h30 petit dej il ne plet plus, il y a même un coin de ciel bleu sur la mer. La route est mouillée, on
se dépêche de partir (8h45 !) La montée au dessus de Porto offre des vues sur le golfe, (magnifique), Nicolas en profite pour crever (4°), on
répare , on gonfle , ça explose (5°) ; ces chambres légères ne sont pas solides ; on change de pneu et de chambre et on repart. Le col de la
Croix se grimpe bien, long mais pas dur ; ensuite on enchaine sur le Col de Palmarella et les vues sur le Golfe de Girolata, quel régal,
dommage qu’il pleuve un peu, on met les impers mais pas pour longtemps. Enfin de la descente sur Galeria et son fleuve toujours à sec.
Changement de route : la route touristique du bord de mer est en très mauvais état. Au début elle est pleine de gravillons et en s’approchant
de Calvi pleine de trous ! Au fait comment est la mer ? AGITEE, et on prend le bateau !!! Calvi se profile à l’horizon, on arrive trop tôt :
le quai est encore fermé. On se gare au parking de la citadelle, on range les vélos , un verre de Muscat de Patrimonio et on mange. Il y a du
vent mais la mer est moins agitée qu ‘en 2008. D’ailleurs le bateau arrive à l’heure, débarquement des « Niçois », embarquement pour
nous (ah oui le minibus avec les vélos fait 10cm de trop en longueur, il faudra payer un supplément !)
15h30 on largue les amarres, et ça ne bouge pas trop. Certains se reposent , d’autres attaquent pour 4 heures de Tarot !


Personne n’est malade et on goûte tous la cuisine du Self . 21h arrivée à Nice, débarquement, tout sortir du minibus, récupérer les vélos ;
21h50, nous sommes encore 9 à rouler sur la piste cyclable de la Prom’ jusqu’à Villeneuve. Le mistral est fort, Fabrice nous amène à
24km/h, c’est déjà trop pour ceux qui sont fatigués !


On arrive fourbus et contents au Parc des Sports où le minibus nous attend
Félicitations aux 13 cyclos , à Ghislaine pour sa prestation au volant du minibus et à Viviane pour les images (que vous verrez un jour !).


Bravo pour l’ambiance et la bonne humeur qui ont régné tout au long de la semaine, ça m’a fait plaisir de m’être investi pour une équipe
aussi sympathique.

 


Alain GRAS


PS
j’oubliais le classement :
1° Nicolas 5 crevaisons
2° Etienne 3 crevaisons
3° Fabrice 1 crevaison