E.S. Villeneuve Loubet Cyclisme

Les tuniques rouges ne renoncent jamais !

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Tour d'Auvergne 2017

16/01/2023

Tour d'Auvergne 2017

Dim 3 Septembre :1° étape : Superlioran – Col du Perthus – Route des crêtes – Salers – Pas de Peyrol –Super Lioran.

 
Départ 9h00 pour l’étape la plus dure ? Il fait frais (froid pour la saison). On est presque aussi couverts qu’en hiver !
Après 6km de descente rapide, changement de braquet pour 4 km de montée avec un premier km à 10%. Dur pour Denis dès le
départ. Petite route mais bel asphalte, et déjà de beaux coups d’oeil sur les massifs du Cantal. Au sommet (1300m) on se
regroupe pour la photo et puis on descend dans la vallée vers Mandailles. Après une vingtaine de km de faux plat on attaque la
montée pour rejoindre la route des crêtes. Un km trop dur pour Denis et c’est l’abandon. Dommage après c’était plus calme.
Quelques km sur la route des crêtes et on tourne à gauche pour descendre sur Marmanhac et ses deux châteaux. Ca fait du déniv
en plus ! On rejoint la route des crêtes , col de Legal… Les bosses s’enchaînent on va bien dépasser le déniv prévu !
Heureusement Ghislaine nous propose le pique-nique avant Salers. C’est mieux il est déjà 13h, on a faim ! Ensuite ça descend
(trop) pour mieux remonter sur Salers. Le dernier km de montée a raison d’Alain M. Il accroche le vélo sur le minibus. Après
une brève visite de la vieille ville de Salers, on repart pour le facile col de Néronne (où quelques uns boiront la bière) . Qu’il
faudra digérer dans le Pas de Peyrol (1588m). Si la montée d’approche est facile (6%) les 2.5 km derniers sont épuisants
10.5 % , 12.5%, 10% de moyenne ! Patrice se fait rattraper par le minibus à 1.5 km du sommet , du coup il renonce ! en me
laissant seul dernier ! Tant pis un dernier lacet et je vois les voitures garées en épis, donc c’est fini. Avec 34/32 c’est dur quand
même. Surtout quand on a déjà 2200m de déniv dans les jambes ! Enfin on est au sommet au pied du Puy Marie, photo de
groupe, coupe-vent et descente rapide sur Dienne. Le col d’Entremont est une formalité. A La Chevade on évite Murat en
prenant une petite route gravillonnée sur 5km. Nicolas s’en souvient bien ! Notre peine n’est pas finie : il faut monter à Super
Lioran par le Col de Font de Cère (1300m). Soit encore près de 400m de dénivelé. Mais les 10 rescapés surmontent ce dernier
obstacle sans problème. Il est tard ! près 18h30.
On aura fait 132km mais un dénivelé de 2900m.

 


Lun 4 Sept. : 2° étape : Super Lioran –Prat de Bouc – Paulhac – Neuvéglise – Château d’ Alleuze – Saint Flour – Le Sailhant –
Coltines – Murat - Super Lioran


9h00, il fait frais et bien sur on commence par une descente ; ça file devant, Etienne (avec son coupe-vent montgolfière) et moi
on est très vite lâchés. C’est pas grave, ils nous attendront au prochain carrefour ! A l’entrée de Murat (891m) regroupement
pour l’ascension de Prat de Bouc (1396m). La montée est irrégulière mais pas dure, très bon goudron. Au sommet il fait frais,
on est derrière le Plomb du Cantal. Ensuite ça descend mais pas trop, on est sur la planèze de St Flour : ça ondule ! Après
quelques changements de direction on descend dans les gorges de la Truyère et on arrive au pied du château d’Alleuze où on
devait pique-niquer, mais étant donné la grosse montée qui suit il vaut mieux s’en débarrasser pour manger au sommet à La
Barge (ça ne s’invente pas !). Il fait enfin chaud on peut enlever les jambières et les manchettes, on est en été (dans le Cantal !) .
Quelques km de descente et de montée et nous voici au pied de St Flour avec sa belle grimpée raide ( que le Tour de France a
passé une de ces dernières fois). On entre dans la vieille ville de St Flour , on boit le café en terrasse sur la grande place,
quelques photos et c’est parti pour Murat par une petite départementale qui nous fait découvrir le château de Saillant. Ensuite
Murat et la nationale d’Aurillac pour arriver comme hier par le col de Font de Cère. Comme prévu cette étape aura été moins
dure avec des paysages très différents d’hier.
On aura fait: 120km et 1900m de dénivelé

 

 


Mardi 5 Sept :3° étape : transfert vélo et voitures et minibus pour Murol
Super Lioran- Riom es Montagne – Château de Val – Le Mont Dore – Murol


Aujourd’hui c’est compliqué mais la météo est bonne. Tout le monde ne peut pas rouler, il faut ramener les voitures et le
minibus. Nous ne sommes donc que 7 à pouvoir rouler : Fabrice, Jean-Claude, Claude, Etienne, Jean-Louis, Nicolas et moi.
Jérémie nous rejoint à Super Lioran pour faire l’étape complète. A part Fabrice, qui a les jambes, tous veulent raccourcir
l’étape. On va donc laisser Fabrice et Jérémie faire toute l’étape ( avec la grimpée du Pas de Peyrol en plus) et nous on va
couper par le plateau pour éviter le Col de Serres. Ça raccourcie de 9km avec moins de montée . Du coup on arrive assez vite à
Riom es Montagne qu’on ne visite pas. Par contre on traîne dans les gorges de la Rhue pour faire des photos. Et on arrive au
château de Val à 12h50. On est au bord de la Dordogne à moins de 500m d’altitude. Bel endroit pour pique-niquer, début
Septembre il n’y a pas foule ! Beaucoup de photos après le repas et on repart pour d’innombrables montées car on est au point
le plus bas du parcours. Après 4km de nationale inévitables on retrouve le calme des départementales ; un café (bouillu !) à
Cros et on repart pour une montée presque continue sur La Tour d’Auvergne (1000m). Nicolas veut arrêter mais on lui dit qu’il
a fait le plus gros et que ce serait bête d’abandonner maintenant ? On continue donc tous les 8, le temps est brumeux on voit à
peine la Roche Vendeix. Je me rappelais pas que c’était si montagneux ente la Tour et Mont Dore en 1992 ? Bon on arrive
quand même au Mont Dore . Mauvaise nouvelle Viviane nous annonce que le Col de La Croix Morand est fermé (éboulement)
et qu’il faudra passer le Col de la Croix St Robert. Il est à 1451m au lieu de 1400 et il est moins régulier. Nicolas y va quand
même ; le premier km est à 9% ensuite ça se calme. Enfin le sommet (et ses vaches) est là ; il fait frais et humide, on ne traîne
pas. Ouf , plus qu’à descendre sur le Lac Chambon, une petite bosse et Murol.
On aura fait: 148km et 2400m de dénivelé

 


Mercredi 6 Sept. : 4°étape : Murol – St Nectaire – Champeix - – Besse (par Ste Anastaise) - Col de la Croix St Robert – Murol

 
9h00 départ pour un long faux plat dans la vallée de la Couze, 8km et déjà le premier arrêt à St Nectaire pour monter à son
église et voir son dolmen (hein Etienne) . Ensuite à Champeix changement de vallée, donc montée par St Floret , Saurier,
Cougoul et les 3 km à 10% de St Anastaise. Mais deux faits majeurs vont chambouler la course : bris de dérailleur pour Alain
Manceau et crevaison pour moi. Pourtant c’est pas la St Alain ? Alain est contraint à l’abandon et moi aidé par deux
équipiers : Michel et Raymond je peux repartir pour arriver au pique-nique, à l’entrée de Besse dans un superbe endroit. Après
s’être restaurés on entre dans Besse pour arpenter la ville guidés par Jérémie. Il fait beau et un peu chaud quand on attaque le
Col de la Croix St Robert ; c’est pas dur mais c’est long et avec des descentes par moments (histoire de perdre un peu d’altitude
pour la reprendre après !). Au panneau Chambon les Neiges Nicolas craque il coupe à droite pour descendre au lac et retourner
à Murol ! Nous on continue tranquillement à travers la vallée de Chaudefour pour arriver au sommet. Il y fait meilleur qu’hier
et la vue est étendue. Normalement on devrait descendre sur le Mont Dore et remonter le Col de la Croix Morand mais il est
toujours fermé ; alors on fait demi tour pour le Lac Chambon.
On aura fait que 91km et 1700m de dénivelé. Il est tôt : j’ai le temps de changer mon pneu arrière !

 


Jeudi 7 Sept. : 5°étape : Murol - Mont Dore – Col de Guéry – Lac de Guéry – Orcival –Puy de Dôme - Lac d’Aydat – Murol


Aujourd’hui je pense que ce sera moins dur mais qu’on pourra se tromper dans les carrefours !
9h00 départ, il fait frais on attaque tout de suite par de la montée jusqu’à Beaune le Froid (où il fait froid) ensuite on grimpe
doucement au col de la Croix Morand, descente sur le Mont Dore et juste avant les travaux on tourne à droite pour le Col de
Guéry, arrêt photo (souvenirs pour certains, 1992 !) . Ensuite on descend sur Orcival, arrêt café face à la superbe église. On
tâtonne pour sortir d’Orcival, enfin on trouve la bonne R.D. ça remonte ! On passe à Massages, Miouze, Mazaye et nous voilà à
Vulcania pour le pique-nique (frais à 1000m). Après on passe au camp militaire où Jean-Louis a fait son service près d’Orcines.
On contourne le Puy de Dôme (quelle chance qu’on ne puisse plus le grimper à vélo, Fabrice nous l’aurait fait monter !). On le
voit sous tous les angles : le temps est dégagé.. On enchaîne les cols : Ceyssat, Moreno.. on arrive à Beaune le Chaud ! Puis le
Lac d’Aydat, Aydat et la remontée sur le plateau . Tout le monde y va de son accélération pour franchir le coup de cul suivant
(sauf qu’ils durent plus d’un km). J’essaie de prendre de l’avance pour m’arrêter au point de vue sur Murol mais j’ai même pas
le temps de me mettre en mode rafale que le paquet arrive ! Paradoxalement je suis moins fatigué qu’hier.
Pourtant on a fait 111km et 2100m de dénivelé.

 


Vendredi 8 Sept. : 6°étape : Murol – Besse – Super Besse – Picherande – Lac Pavin – Besse – Murol


Aujourd’hui risque de pluie, on avait prévu 96km on en fera moins ?
9h00 départ pour monter à Besse par St Victor la rivière, le goudron a été fini hier, la route est rouverte, il fait frais et humide,
on monte avec les coupe-vent . Après St Victor ça descend pour mieux remonter ! Arrivés à Besse on file vers la station de
SuperBesse un premier km à 10 ou 11 % et après ça va. On s’approche de l’humidité, plus on monte plus ça mouille ! On
atteint le Col de la Geneste (1372m) sous une pluie fine , il faut vite enchaîner pour ne pas se refroidir. On traverse Picherande
et à St Genes Champespe après une pause café on décide de couper (tant pis pour Montboudif et Pompidou) on a froid il faut
rentrer. Mais pas sans passer par le Belvédère du Lac Pavin (encore 1km à 10%) . Nos accompagnatrices et accompagnateurs
nous attendent à la station de ski de fond pour le pique-nique. Etienne est en forme, Jean-Louis s’en souviendra longtemps. Le
Morgon que Jean-Michel avait amené est fini mais ça rigole bien quand même. Après le repas on aura plus qu’à descendre à
Besse puis Murol . On va rentrer tôt.
On aura quand même fait entre les gouttes et le vent 79km et 1300m de dénivelé. Il nous reste du temps pour monter à la
fromagerie goûter le St Nectaire, le Cantal, le bleu…. Et nettoyer les vélos !

 

 

Conclusion l’Auvergne a de beaux paysages mais surtout de belles routes bien goudronnées sans nids de poule, ornières ou
tranchées… Par contre c’est plus fatiguant que la Corse.
Félicitations à tout le groupe pour l’ambiance, la correction et le savoir vivre ensemble.
Bien sur Merci à notre chauffeuse (cuisinière) Ghislaine et à ses girls.


C.R. par Alain Gras

 

Les Bosses de Provence 2016

16/01/2023

Les Bosses de Provence 2016

 

Après une bonne nuit passée à l’Hotel le Rocher situé à 2 km  du village course à Luminy, nous voilà sous les ordres du starter à 8h30 pour le départ au pied du Col de la Gineste, Nicolas et Julien « les Marseillais »  feront le 136 avec 2100 de dénivelé, quant à Boris, Jean Marie, Fabrice et moi nous nous attaquons au 164 pour 2500 de dénivelé , histoire de voir du paysage …..et du beau paysage on va en voir dès le sommet de la Gineste ouvrant ses bras à la Méditerranée, le grand bleu pour commencer avant de plonger sur Cassis puis la Ciotat après avoir passer le Pas de belle fille.

 La Montée du Grand Caunet et ses 7 km représente la première vraie difficulté du jour.  Boris est devant, il est parti dès la Gineste, Fabrice fait une montée assez rapide et bascule dans un groupe nous précédant, Jean Marie et moi montons au cardio et gérons nos efforts, les jambes tournent bien. 30 kilomètres plus loin  au pied de l’Espigoulier notre groupe rejoint celui de Fabrice, je regarde rapidement la moyenne horaire, on a fait du 30 km/h, pas mal il faut dire que certains concurrents du peloton font  le 136 et se mettent à la planche car la distance est plus courte.  C’est ici au km 56 que les deux parcours se séparent, de fait en raison du petit nombre d’inscrit sur le 164 (un peu plus de 200) le peloton est réduit à une quinzaine d’unité dans les lacets de l’Espigoulier. Ce col est magnifique sur ce versant et reste assez dur, une pente irrégulière sur une douzaine de km nous mène à 730 m d’altitude. Ravitaillement rapide au sommet et nous voilà repartis dans la descente puis sur l’enchainement de « mounta – cala » menant à Saint Zacharie et à la deuxième ascension de l’Espigoulier par La Sainte Baume. C’est ici dans ce très beau paysage que l’on va trouver les pentes les plus difficiles, 10 à 11% par endroit,  sans pour autant que cela  dure très longtemps. Les compagnons de route se font de plus en plus rares et ceux que nous rattrapons ne sont visiblement plus assez costauds pour nous donner un coup de main.

                                       

                                                                 

 

 

On bascule sur le sommet pour rejoindre  à nouveau Gemenos et attaquer les quarante derniers kilomètres. Tout va pour le mieux, le rythme ne faiblissant pas nous remontons les concurrents et finissons fort, Jean Marie, victime de crampes nous laisse partir dans la Côte des Bastides…...la montée de la Gineste se fait sans vent et donc assez rapidement, reste à plonger sur Marseille et à savourer les derniers kilomètres. En arrivant après 6h15 d’effort, « la pomme d’or » ( nom du  diplôme ) dans la poche  récompensant une  respectable moyenne de 26.2 km/h, nous retrouvons toute l’équipe pour un repas dans la cafeteria du Campus de Luminy, transformée exceptionnellement en Village Course. Tout le monde a fini, chacun raconte son parcours, Boris est arrivé finalement 3 mn devant nous, dommage on ne l’a pas vu de la journée, alors qu’il était tout proche !!!. Jean Marie malgré les crampes  a pu arriver  au courage. Quant à  Nicolas dont c’était la première Cyclosportive , il a distancé  julien, en peine avec des douleurs au dos, dans la dernière ascension de la Gineste,  ils ont fait la course ensemble et arrivent quasiment dans le même temps, le diplôme de Bronze récompensant leur journée d’effort.

La saison se termine, nous garderons un excellent souvenir de cette épreuve ainsi que de la gentillesse et du savoir faire des Marseillais. Rendez vous en 2017 pour de nouvelles découvertes sportives.

 

Georges .

ISSA NISSA.(un petit clin d'oeil à l'OGYM, au moment ou j'ecris cet article Nice est premier du championnat de L1 .. c'est rare j'en profite)

Bormio 2018

16/01/2023

Bormio 2018

                                  

Dimanche 24/06 : 1er étape, Bormio – Tirano – Passo Bernina – Passo Forcola del Livigno (2302 m ) – Passo Eire – Passo Foscagno – Bormio  - 127 kms et 3200 m d+

Après un copieux petit déjeuner, nous nous mettons tranquillement en route, Nicolas et Paul ont décidé de ne faire que la Passo Bernina jusqu’à la Forcola del Livigno , ce qui est pas déjà pas mal car il y a 2000 m d’ascension sur ce seul col. Pour les huit autres ce sera une descente de la vallée sur des routes vierge de circulation , car ici en Valtellina on peut se rendre jusqu’à Come par une piste cyclable « exceptionnelle », les Lombards font les choses en grand , on a encore du pain sur la planche pour être au niveau en France. Arrivés à Tirano nous attaquons le Passo Bernina, et son fameux train rouge à crémaillère qui permet de rallier St Moritz et l’Engadine et qui est inscrit au patrimoine de l’Unesco. Pour la petite Histoire je l’avais pris quand j’étais étudiant et pour gagner quelques sous, j’étais partie faire le G.O au Club Med de Pontresina pour une partie de la saison d’hiver ; souvenir, c’était il y a 30 ans. Le décor n’a pas changé , toujours majestueux, la traversée du lac de Poschiavo, et sa petite gare nous oblige à une halte photo. C’est là que nous apprenons que Christophe a chuté, sa roue s’est encastrée dans le rail du train que nous devions traverser ; les dégâts sont importants, la poignée de frein et le levier de vitesse sont cassés et il a de grosses contusions notamment au poignet. Courageusement il reprendra son vélo et montera tout le col jusqu’au sommet de la Forcola di Livigno. Pour ma part c’est à l’arrière, très loin des premiers que je ferai la montée qui m’a tant fait rêver il y a 30 ans, … en prise avec une gastro je vais simplement faire le boulot et rentrer à Bormio comme je peux, c’est comme ça tant pis ; comme dirait l’autre il y a plus grave dans la vie. Le poste Douane jusqu’ou je me hisse accompagné de Samir et ou nous sommes attendus par Yves, Jeremie, Fabrice, Fred et Jean Marie est à 2200 m d’alt. , sous un froid glacial . Un raidard de 1.5 km , au pied duquel nous croisons des Katusha et des Quick- step en ballade nous permettra de rallier le sommet de la Forcola di Livigno. Nico, Paul et Chris montent dans le bus que Nico avait pris le soin de laissé au sommet avant de descendre et faire le col, pour notre part nous nous habillons chaudement et reprenons la route , escaladant le Passo Eire et l’insignifiant (sur ce versant seulement) Passo Foscagno. Je rentre complètement lessivé et je dors pendant 2h alors que les autres sont à la Bière/Pizza au village.

La soirée nous permet de nous retrouver autour d’un plat de Pizzochi, specialité locale, sorte de pâtes à la mode Valtellinese. Le restautant de l’hôtel est le point du chute d’Alexis Pinturault , le champion de ski quand il vient ici pour la coupe du monde. C’est vrai qu’on y mange bien …. Tu vois Gégé t’aurais dû venir toi qui est un épicurien.

 

 

Lundi 25/06 : 2eme Etape - Bormio - Mazzo di Valtellina – Passo Mortirolo (1862 m) – Ponte di Legno – Passo Gavia (2660 m) – Bormio - 117 km – 3600 D+

Là on entre dans l’histoire du Giro . Tout le monde est sur le pont sauf Chris qui est partie faire réparer son vélo et soigner sa blessure. Nico est au commande du Bus . Pour ma part, fiévreux et tremblotant la nuit dernière , je monte quand même sur mon vélo et nous prenons la même vallée qu’hier sur 18 kms , arrivés à Mazzo di Valtellina, Paul nous rejoint et nous sommes desormais huit rouges à nous attaquer à la « légende » du Mortirolo, un qualificatif qui n’est pas volé car la montée fait 12 kms pour une pente moyenne de 11.5 % sur une route inégale, bref on est dans le dur tout le temps ; pour ma part je survie avec mon 36/28 et mes jambes sans force, devant j’imagine que c’est la grande bagarre entre les grimpeurs cela va bien pour Yves, Fred, Fabrice, Jeremie et Jean Marie. J’imagine Fred dansant sur son velo et moi , triste réalité , ayant tant de mal à faire tourner ma roue. J’ai bien dû arrivé un quart d’heure après eux, ramassant au passage Samir, qui était arrêté au plus fort de la pente, un peu plus tard arrive Paul, qui sprinte au sommet en criant de joie ; cela fait plaisir de le voir franchir ce col, on est tous heureux pour lui ; un club d’Espagnol attend une de leur membre feminine en faisant une haie d’honneur. Ce col est vraiment particulier …. il faut le faire une fois dans sa vie. La descente est sinueuse et en sous bois, le groupe de devant manque la bonne intersection …et rallongera de quelques kilomètres , Paul et moi faisons les 20 kms de vallée qui nous mènent à Ponte di Legno tranquillement et arrivons au Pic Nic juste avant les autres … pour une fois. Une pause qui fera du bien à tout le monde avant d’attaquer, le terrible Passo Gavia ( 16 km à 8%°) .

Magnifique paysage dans ce col, hors du temps, la route y est mal asphaltée, encore une fois Yves, Jeremie, Fabrice et Fred s’envolent, pour ma part , je gère , je suis un peu mieux que sur le Mortirolo, la route s’incline de plus en plus jusqu’au Tunnel ou des bouquetins nous attendent en spectateurs attentifs. Au sortir du Tunnel, Il me semble distinguer Fred ou Jeremie ou un autre, bref un point rouge , environ 3 km au dessus de moi … Allez encore un effort, j’arrive au Minibus et attend l’arrivée des autres tuniques rouge, ce qui me permet de me changer avant la descente sur Bormio ou nous retrouvons Chris qui a changé son levier de frein et avec lequel on partage tous ensemble une bière sur la place du village ou se croisent tous les jours un grand nombre de cyclistes et de trailers en quête d’aventure et de grands espaces. Ici c’est la mecque du sport nature, quel bonheur d’être là. On y est et on en profite. Tout le monde à la banane (expression fétiche ne notre cher Jean-Luc de Velo 06).

                   

 

Mardi 26/06 : 3eme Etape - Bormio - Umbrail Pass ( 2446 m) – Prato dello Stelvio - Passo delle Stelvio (2750 m) – 100 km et 3800 m de D+

C’est le jour du Stelvio, c’est aussi une journée ou tout le monde fera du vélo à la carte (comme un menu qu’on choisi au restaurant étoilé), c’est l’avantage de dormir toute la semaine au même endroit, aucune obligation d’aller d’un point A à un point B ; c’est aussi la premiere fois que les 10 tuniques rouges partent ensemble ; notre cher Nicolas ayant decidé de laisser le minibus au repos. Chris, monte courageusement sur le velo, malgré les douleurs au poignet qui sont plus vives que jamais… La montée du col est longue , environ 20 kms et chacun la fera à sa main , les desormais 4 « costauds» feront l’integralité du parcours, basculant sur Prato dello Stelvio par Umbrail et remontant le Stelvio par les mythiques 60 lacets. Bravo à eux c’est un sacré effort sur 2 ascensions consécutives à 2400 puis 2750 m d’altitude. Nico, Jean Marie, Samir, Paul, Chris et moi faisons la montée intégrale du Stelvio par l’Umbrail et rejoignons la cime ou l’on prends de nombreuses photos et découvrons toute la commercialisation du lieu ( c’est un peu dommage) , la présence de nombreuses boutiques, de restaurants …. Le tout à 2750 m d’altitude. On ne boudera pas notre plaisir on l’a fait, je franchi péniblement « il passo dello stelvio » dans la roue de Nicolas et faisons une photo ensemble au pied de la pancarte matérialisant le sommet. Jean Marie et moi, nous contenterons d’une seule face ; on redescends à Bormio, ou nous profitons de l’ambiance du village et du soleil sur la terrasse d’un bon petit resto - 56 km , une demi-étape diront les puristes…   Paul en fera de même ; quant aux trois autres compères, ils choisissent tous les trois de descendre sur Prato par la face Sud et de remonter cette même face. Une belle preuve de courage, ils feront ainsi une double ascension du Stelvio. Un énorme « Bravi Campioni » à Chris qui l’a fait malgré la douleur, à Samir qui ne lâche jamais rien et à Nicolas qui malgré son manque d’entrainement « a fait le boulot » désormais il peut accrocher le Stelvio à son tableau de chasse.

Il est un peu plus tard, en fin d’après midi, quand tout le monde rentre au bercail, en ordre dispersé, un à un les courageux arrivent ; – le mot d’ordre, en rigolant à table hier soir était « Demain, je ne veux pas voir un coup partir sans un Magicrème » (sic : le velo de Ghislain Lambert) – si notre Président avait été là …. Il aurait vu des « Ghislain Lambert vêtus de rouge» partout dans nature. … Les consignes ont été respectées … à la lettre et le soir tout le monde rigole en regardant le match de l’equipe de France contre le Danemark …Samir est un peu dèçu de ne pas manger de Couscous …mais bon il est au régime pâte, je ne sais pas s’ils connaissent le couscous en Valtellina ????

 

 

 

Mercredi 27/06 – 4eme Etape – Bormio - Passo Foscagno (2246 m) – Passo Eira ( 2138 ) – Offenpass (2101) – Passo Umbrail (2450 ) – Bormio - 112 km – 4000 D+

C’est le dernier jour, nous retrouvons Nicolas au volant du Minibus, Chris ne peut pas prendre son vélo et tenir sa cocotte de frein en raison des douleurs. Il prends sagement place dans le minibus et nous encouragera pour cette dernière étape qui compte pas moins de 4000 m de dénivelé et l’ascension de l’Umbrail ( ou stelvio les 2 cols se distinguent l’un de l’autre à 3 km du sommet sur 2 des 3 faces ) par la face Suisse. Paul nous suivra jusqu’à mi-parcours, avant lui aussi de choisir de remonter dans la caravane.

Le Foscagno se fait assez rapidement, la pente est assez plate par rapport à ce que nous avons surmonté les jours précédents ( 16 km à 6% environ ) pour ma part je sens enfin, les jambes revenir et retrouve la joie de pédaler, je n’arriverai néanmoins pas à rattraper Fabrice et Yves qui roulent de concert face à la pente et au vent jusqu’au sommet du Foscagno ou nous prenons la pause tous ensemble.

La bascule se fait rapidement et on enchaîne avec le très court Passo Eire pour ensuite faire une pause en Suisse et Nicolas faire le plein en zone défiscalisée pour 0.96 €/litre. On enquille tous les velos dans le Minibus pour passer le Tunnel à paiement et repartir à l’assaut ensuite de L’Offenpass (2101 m ) qui nous permet d’acceder à une vallée magnifique jusqu’au village de Santa Maria et les 14 km environ à 8% du Passo Umbrail. Comme ses deux voisines, cette montée est très dure mais moins longue, le paysage y est magnifique, d’abord en sous bois puis de nombreux lacets, faisant penser à certains endroits aux lacets du Galibier après Plan Lachat. Le minibus nous encourage tout au long de la montée, chacun trouve son rythme, c’est le dernier col de notre « périple », on prend du plaisir, moi aussi pour une fois, je m’amuse à chasser derrière l’intouchable Yves, à qui je rendrai 200 m tout au long du col. C’est beau le vélo, un jour on est au fond du trou et le lendemain on s’amuse. La souffrance est toujours présente, mais le plaisir de grimper des cols mythiques nous aide à la dépasser … Le retour sur Bormio est une formalité ; la dernière bouffe une belle occasion de rappeler les bons moments que nous avons passé ensemble.

 

 

Jeudi 28/06 – Retour sur Villeneuve-Loubet.

Tous les jours on a fait 6h de selle, aujourd’hui c’est 6h de voiture, pour notre voyage retour. Nous avons tous apprécié cet endroit magnifique et avons profité pleinement des conditions météo qui nous ont été favorables. Un énorme merci à Nicolas pour son assistance et sa bonne humeur en toutes circonstances, et un grand bravo à toute l’équipe, les plus expérimentés ayant permis aux moins aguerris de se faire plaisir et de vivre pleinement ces 4 jours dans les Montagnes du parc national du Stelvio. Merci à Fabrice qui a bien choisi les parcours, quant à la localisation de l’Hôtel, son confort et sa restauration, l’adresse est à recommandée. Mille grazie Nicola !!!

 

A presto ... in bici  .... GIORGIO

GIRO DELLE VALLI MONREGALESI 2017

16/01/2023

GIRO DELLE VALLI MONREGALESI 2017

 

 

 

 

 

La Vencoise 2016

16/01/2023

La Vencoise 2016

Dès le départ, nous attaquons le Col de Vence et ses 10 km à 6% ; heureusement je suis venu en vélo depuis Villeneuve ce qui m’a permis de m’échauffer. La course n’attend pas, Julien monte tranquillement et nous previent qu’il fera le 105 km, Jean Marie et moi suivons un groupe qui monte à notre rythme et passons le col de Vence en 38’, ce qui nous permet de prendre de bonnes roues dans le faux plat nous menant à la descente sur Saint Pons que nous négocions à toute vitesse.

La descente au pied du vallon de Gréolieres est piégeuse mais notre groupe reste compact et la remontée sur 4 km menant au village de Cipieres se fait toujours en petit peloton malgré une cadence élevé. Nous attaquons la remontée vers Gourdon et avons un magnifique panorama sur les gorges du Loup en contrebas, tout juste le temps d’apprécier le replat menant à Gourdon  ou on grille le ravito, et nous voilà dans les pentes du Col de l’Ecre, deuxieme grosse difficulté du jour, dont la topographie  et le décor ressemblent au  col de Vence. 

                             

                                   

                                                                                                                                                                                                                                                                                    

 

De nombreux nuages font leur apparition, la pluie est annoncée, et le refroidissement de l’air est immédiat dès la bascule à plus de 1100 m d’altitude. Après avoir soutenu un ou deux relais appuyés sur le plateau de Caussol, je ressens des crampes qui passent rapidement, fort heureusement. Jean Marie, m’attend et nous pouvons reprendre notre marche en avant jusqu’à pont du loup d’Andon, au pied du Col de Castellaras.  La montée est rapidement avalée, ce qui nous permet de rattraper des concurrents, le sommet à   1250 m est recouvert d’épais nuages noirs me faisant craindre l’orage, en arrivant au ravito aux 4 chemins, je prends la décision de basculer sur le 105.  Jean Marie continue sur le 150 , il a la caisse, au menu la boucle sur Andon, Saint Auban et le col de Bleine, point culminant de la cyclo avec ses 1450 m d'altitude.

 

 

Au sortir du ravito un groupe se forme et nous roulons de concert sur le plateau de Thorenc avec le concours d’Eric un  copain du club qui ne participe pas à la course mais qui devient un allié précieux  dans les relais contre le vent…les autres concurrents se contentant de faire les morts et de rester dans les roues.  La descente depuis le croisement menant à la station de ski jusqu'au Village de Gréolieres est magnifique, la route serpente à flanc de montagne, transperçant des tunnels  de roche et offrant une vue panoramique sur la montagne du Cheiron et la vallée du Loup ; un décor de carte postale.

 

La montée de huit kilomètres menant au sommet de la côte de St Pons est le juge de paix de l’épreuve, si les jambes ne tournent pas rond on peut perdre beaucoup de temps dans cette pente oscillant entre 4 et 5 %.  Tout va bien, l'enchaînement sur les contreforts du col de Vence se passe bien et on peut remettre du braquet. Il ne reste plus qu’à descendre sans trop de risque sur Vence et la ligne d’arrivée que je franchis en 59eme position après 4h04 d’effort….et la pluie qui commence à tomber fort quand je rentre dans le Gymnase pour me restaurer et rendre la plaque de cadre.  Jean Marie a eu raison, il a fait le bon choix, la pluie l’a épargné tout au long de la journée et il a franchi la ligne d’arrivée du grand parcours en prenant une magnifique 89eme place en 5h54. Bravo Jean Marie. Bravo également à Julien qui a battu son temps de l’an dernier sur le 105, en bouclant le parcours en 5h13.

La Vençoise est une magnifique Cyclosportive, c’est en s’y engageant que l’on se rend compte  de la beauté de nos routes d’’entrainement, et de la chance que l’on a de vivre et de rouler dans cet environnement. Beau parcours , peu de voitures, belle organisation ….et en plus à deux pas de la maison… 

 

A l'année prochaine sur le Grand Parcours.

Georges

 

 

Les 24H du Castellet 2017

16/01/2023

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