E.S. Villeneuve Loubet Cyclisme

Les tuniques rouges ne renoncent jamais !

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Récit épique

LALINDE 2018 (Dordogne)

22/01/2023

LALINDE 2018 (Dordogne)

 

 

 

 

 

 

 

 

Bormio 2018

16/01/2023

Bormio 2018

                                  

Dimanche 24/06 : 1er étape, Bormio – Tirano – Passo Bernina – Passo Forcola del Livigno (2302 m ) – Passo Eire – Passo Foscagno – Bormio  - 127 kms et 3200 m d+

Après un copieux petit déjeuner, nous nous mettons tranquillement en route, Nicolas et Paul ont décidé de ne faire que la Passo Bernina jusqu’à la Forcola del Livigno , ce qui est pas déjà pas mal car il y a 2000 m d’ascension sur ce seul col. Pour les huit autres ce sera une descente de la vallée sur des routes vierge de circulation , car ici en Valtellina on peut se rendre jusqu’à Come par une piste cyclable « exceptionnelle », les Lombards font les choses en grand , on a encore du pain sur la planche pour être au niveau en France. Arrivés à Tirano nous attaquons le Passo Bernina, et son fameux train rouge à crémaillère qui permet de rallier St Moritz et l’Engadine et qui est inscrit au patrimoine de l’Unesco. Pour la petite Histoire je l’avais pris quand j’étais étudiant et pour gagner quelques sous, j’étais partie faire le G.O au Club Med de Pontresina pour une partie de la saison d’hiver ; souvenir, c’était il y a 30 ans. Le décor n’a pas changé , toujours majestueux, la traversée du lac de Poschiavo, et sa petite gare nous oblige à une halte photo. C’est là que nous apprenons que Christophe a chuté, sa roue s’est encastrée dans le rail du train que nous devions traverser ; les dégâts sont importants, la poignée de frein et le levier de vitesse sont cassés et il a de grosses contusions notamment au poignet. Courageusement il reprendra son vélo et montera tout le col jusqu’au sommet de la Forcola di Livigno. Pour ma part c’est à l’arrière, très loin des premiers que je ferai la montée qui m’a tant fait rêver il y a 30 ans, … en prise avec une gastro je vais simplement faire le boulot et rentrer à Bormio comme je peux, c’est comme ça tant pis ; comme dirait l’autre il y a plus grave dans la vie. Le poste Douane jusqu’ou je me hisse accompagné de Samir et ou nous sommes attendus par Yves, Jeremie, Fabrice, Fred et Jean Marie est à 2200 m d’alt. , sous un froid glacial . Un raidard de 1.5 km , au pied duquel nous croisons des Katusha et des Quick- step en ballade nous permettra de rallier le sommet de la Forcola di Livigno. Nico, Paul et Chris montent dans le bus que Nico avait pris le soin de laissé au sommet avant de descendre et faire le col, pour notre part nous nous habillons chaudement et reprenons la route , escaladant le Passo Eire et l’insignifiant (sur ce versant seulement) Passo Foscagno. Je rentre complètement lessivé et je dors pendant 2h alors que les autres sont à la Bière/Pizza au village.

La soirée nous permet de nous retrouver autour d’un plat de Pizzochi, specialité locale, sorte de pâtes à la mode Valtellinese. Le restautant de l’hôtel est le point du chute d’Alexis Pinturault , le champion de ski quand il vient ici pour la coupe du monde. C’est vrai qu’on y mange bien …. Tu vois Gégé t’aurais dû venir toi qui est un épicurien.

 

 

Lundi 25/06 : 2eme Etape - Bormio - Mazzo di Valtellina – Passo Mortirolo (1862 m) – Ponte di Legno – Passo Gavia (2660 m) – Bormio - 117 km – 3600 D+

Là on entre dans l’histoire du Giro . Tout le monde est sur le pont sauf Chris qui est partie faire réparer son vélo et soigner sa blessure. Nico est au commande du Bus . Pour ma part, fiévreux et tremblotant la nuit dernière , je monte quand même sur mon vélo et nous prenons la même vallée qu’hier sur 18 kms , arrivés à Mazzo di Valtellina, Paul nous rejoint et nous sommes desormais huit rouges à nous attaquer à la « légende » du Mortirolo, un qualificatif qui n’est pas volé car la montée fait 12 kms pour une pente moyenne de 11.5 % sur une route inégale, bref on est dans le dur tout le temps ; pour ma part je survie avec mon 36/28 et mes jambes sans force, devant j’imagine que c’est la grande bagarre entre les grimpeurs cela va bien pour Yves, Fred, Fabrice, Jeremie et Jean Marie. J’imagine Fred dansant sur son velo et moi , triste réalité , ayant tant de mal à faire tourner ma roue. J’ai bien dû arrivé un quart d’heure après eux, ramassant au passage Samir, qui était arrêté au plus fort de la pente, un peu plus tard arrive Paul, qui sprinte au sommet en criant de joie ; cela fait plaisir de le voir franchir ce col, on est tous heureux pour lui ; un club d’Espagnol attend une de leur membre feminine en faisant une haie d’honneur. Ce col est vraiment particulier …. il faut le faire une fois dans sa vie. La descente est sinueuse et en sous bois, le groupe de devant manque la bonne intersection …et rallongera de quelques kilomètres , Paul et moi faisons les 20 kms de vallée qui nous mènent à Ponte di Legno tranquillement et arrivons au Pic Nic juste avant les autres … pour une fois. Une pause qui fera du bien à tout le monde avant d’attaquer, le terrible Passo Gavia ( 16 km à 8%°) .

Magnifique paysage dans ce col, hors du temps, la route y est mal asphaltée, encore une fois Yves, Jeremie, Fabrice et Fred s’envolent, pour ma part , je gère , je suis un peu mieux que sur le Mortirolo, la route s’incline de plus en plus jusqu’au Tunnel ou des bouquetins nous attendent en spectateurs attentifs. Au sortir du Tunnel, Il me semble distinguer Fred ou Jeremie ou un autre, bref un point rouge , environ 3 km au dessus de moi … Allez encore un effort, j’arrive au Minibus et attend l’arrivée des autres tuniques rouge, ce qui me permet de me changer avant la descente sur Bormio ou nous retrouvons Chris qui a changé son levier de frein et avec lequel on partage tous ensemble une bière sur la place du village ou se croisent tous les jours un grand nombre de cyclistes et de trailers en quête d’aventure et de grands espaces. Ici c’est la mecque du sport nature, quel bonheur d’être là. On y est et on en profite. Tout le monde à la banane (expression fétiche ne notre cher Jean-Luc de Velo 06).

                   

 

Mardi 26/06 : 3eme Etape - Bormio - Umbrail Pass ( 2446 m) – Prato dello Stelvio - Passo delle Stelvio (2750 m) – 100 km et 3800 m de D+

C’est le jour du Stelvio, c’est aussi une journée ou tout le monde fera du vélo à la carte (comme un menu qu’on choisi au restaurant étoilé), c’est l’avantage de dormir toute la semaine au même endroit, aucune obligation d’aller d’un point A à un point B ; c’est aussi la premiere fois que les 10 tuniques rouges partent ensemble ; notre cher Nicolas ayant decidé de laisser le minibus au repos. Chris, monte courageusement sur le velo, malgré les douleurs au poignet qui sont plus vives que jamais… La montée du col est longue , environ 20 kms et chacun la fera à sa main , les desormais 4 « costauds» feront l’integralité du parcours, basculant sur Prato dello Stelvio par Umbrail et remontant le Stelvio par les mythiques 60 lacets. Bravo à eux c’est un sacré effort sur 2 ascensions consécutives à 2400 puis 2750 m d’altitude. Nico, Jean Marie, Samir, Paul, Chris et moi faisons la montée intégrale du Stelvio par l’Umbrail et rejoignons la cime ou l’on prends de nombreuses photos et découvrons toute la commercialisation du lieu ( c’est un peu dommage) , la présence de nombreuses boutiques, de restaurants …. Le tout à 2750 m d’altitude. On ne boudera pas notre plaisir on l’a fait, je franchi péniblement « il passo dello stelvio » dans la roue de Nicolas et faisons une photo ensemble au pied de la pancarte matérialisant le sommet. Jean Marie et moi, nous contenterons d’une seule face ; on redescends à Bormio, ou nous profitons de l’ambiance du village et du soleil sur la terrasse d’un bon petit resto - 56 km , une demi-étape diront les puristes…   Paul en fera de même ; quant aux trois autres compères, ils choisissent tous les trois de descendre sur Prato par la face Sud et de remonter cette même face. Une belle preuve de courage, ils feront ainsi une double ascension du Stelvio. Un énorme « Bravi Campioni » à Chris qui l’a fait malgré la douleur, à Samir qui ne lâche jamais rien et à Nicolas qui malgré son manque d’entrainement « a fait le boulot » désormais il peut accrocher le Stelvio à son tableau de chasse.

Il est un peu plus tard, en fin d’après midi, quand tout le monde rentre au bercail, en ordre dispersé, un à un les courageux arrivent ; – le mot d’ordre, en rigolant à table hier soir était « Demain, je ne veux pas voir un coup partir sans un Magicrème » (sic : le velo de Ghislain Lambert) – si notre Président avait été là …. Il aurait vu des « Ghislain Lambert vêtus de rouge» partout dans nature. … Les consignes ont été respectées … à la lettre et le soir tout le monde rigole en regardant le match de l’equipe de France contre le Danemark …Samir est un peu dèçu de ne pas manger de Couscous …mais bon il est au régime pâte, je ne sais pas s’ils connaissent le couscous en Valtellina ????

 

 

 

Mercredi 27/06 – 4eme Etape – Bormio - Passo Foscagno (2246 m) – Passo Eira ( 2138 ) – Offenpass (2101) – Passo Umbrail (2450 ) – Bormio - 112 km – 4000 D+

C’est le dernier jour, nous retrouvons Nicolas au volant du Minibus, Chris ne peut pas prendre son vélo et tenir sa cocotte de frein en raison des douleurs. Il prends sagement place dans le minibus et nous encouragera pour cette dernière étape qui compte pas moins de 4000 m de dénivelé et l’ascension de l’Umbrail ( ou stelvio les 2 cols se distinguent l’un de l’autre à 3 km du sommet sur 2 des 3 faces ) par la face Suisse. Paul nous suivra jusqu’à mi-parcours, avant lui aussi de choisir de remonter dans la caravane.

Le Foscagno se fait assez rapidement, la pente est assez plate par rapport à ce que nous avons surmonté les jours précédents ( 16 km à 6% environ ) pour ma part je sens enfin, les jambes revenir et retrouve la joie de pédaler, je n’arriverai néanmoins pas à rattraper Fabrice et Yves qui roulent de concert face à la pente et au vent jusqu’au sommet du Foscagno ou nous prenons la pause tous ensemble.

La bascule se fait rapidement et on enchaîne avec le très court Passo Eire pour ensuite faire une pause en Suisse et Nicolas faire le plein en zone défiscalisée pour 0.96 €/litre. On enquille tous les velos dans le Minibus pour passer le Tunnel à paiement et repartir à l’assaut ensuite de L’Offenpass (2101 m ) qui nous permet d’acceder à une vallée magnifique jusqu’au village de Santa Maria et les 14 km environ à 8% du Passo Umbrail. Comme ses deux voisines, cette montée est très dure mais moins longue, le paysage y est magnifique, d’abord en sous bois puis de nombreux lacets, faisant penser à certains endroits aux lacets du Galibier après Plan Lachat. Le minibus nous encourage tout au long de la montée, chacun trouve son rythme, c’est le dernier col de notre « périple », on prend du plaisir, moi aussi pour une fois, je m’amuse à chasser derrière l’intouchable Yves, à qui je rendrai 200 m tout au long du col. C’est beau le vélo, un jour on est au fond du trou et le lendemain on s’amuse. La souffrance est toujours présente, mais le plaisir de grimper des cols mythiques nous aide à la dépasser … Le retour sur Bormio est une formalité ; la dernière bouffe une belle occasion de rappeler les bons moments que nous avons passé ensemble.

 

 

Jeudi 28/06 – Retour sur Villeneuve-Loubet.

Tous les jours on a fait 6h de selle, aujourd’hui c’est 6h de voiture, pour notre voyage retour. Nous avons tous apprécié cet endroit magnifique et avons profité pleinement des conditions météo qui nous ont été favorables. Un énorme merci à Nicolas pour son assistance et sa bonne humeur en toutes circonstances, et un grand bravo à toute l’équipe, les plus expérimentés ayant permis aux moins aguerris de se faire plaisir et de vivre pleinement ces 4 jours dans les Montagnes du parc national du Stelvio. Merci à Fabrice qui a bien choisi les parcours, quant à la localisation de l’Hôtel, son confort et sa restauration, l’adresse est à recommandée. Mille grazie Nicola !!!

 

A presto ... in bici  .... GIORGIO

Ormea 2018

16/01/2023

Ormea 2018

SAMEDI 26 MAI : VL/ORMEA par le colle d'oggia, le colle San Bartolomeo et le colle de Nava

environ 2500 de dénivellé et 150 km

DIMANCHE 27 : ORMEA/ORMEA par le colle de Casotto

environ 1200 de dénivellé et 125 km

LUNDI 28 : ORMEA/VL par le colle de Nava, le colle de Bartolomeo

environ 1100 de dénivellé 150 km

 


Circuit très difficile pour des cyclos insuffisamment préparés, conjugué à un climat très chaud le Samedi pluvieux les Dimanche et Lundi.

Malgré tout, crevaisons comprises, et peut être grâce à cela il y a régné une ambiance et une solidarité exemplaires.

L’accompagnement de nos deux hôtesses toujours d’une qualité exceptionnelle, nous a permis de supporter tout cela.

Et, sortie familiale qui se respecte nous avons tous apprécié le sourire et la présence de plusieurs épouses de cyclos.

Merci à tous. 

 

 


QUELQUES SOUVENIRS

 

 

 

Tour d'Auvergne 2017

16/01/2023

Tour d'Auvergne 2017

Dim 3 Septembre :1° étape : Superlioran – Col du Perthus – Route des crêtes – Salers – Pas de Peyrol –Super Lioran.

 
Départ 9h00 pour l’étape la plus dure ? Il fait frais (froid pour la saison). On est presque aussi couverts qu’en hiver !
Après 6km de descente rapide, changement de braquet pour 4 km de montée avec un premier km à 10%. Dur pour Denis dès le
départ. Petite route mais bel asphalte, et déjà de beaux coups d’oeil sur les massifs du Cantal. Au sommet (1300m) on se
regroupe pour la photo et puis on descend dans la vallée vers Mandailles. Après une vingtaine de km de faux plat on attaque la
montée pour rejoindre la route des crêtes. Un km trop dur pour Denis et c’est l’abandon. Dommage après c’était plus calme.
Quelques km sur la route des crêtes et on tourne à gauche pour descendre sur Marmanhac et ses deux châteaux. Ca fait du déniv
en plus ! On rejoint la route des crêtes , col de Legal… Les bosses s’enchaînent on va bien dépasser le déniv prévu !
Heureusement Ghislaine nous propose le pique-nique avant Salers. C’est mieux il est déjà 13h, on a faim ! Ensuite ça descend
(trop) pour mieux remonter sur Salers. Le dernier km de montée a raison d’Alain M. Il accroche le vélo sur le minibus. Après
une brève visite de la vieille ville de Salers, on repart pour le facile col de Néronne (où quelques uns boiront la bière) . Qu’il
faudra digérer dans le Pas de Peyrol (1588m). Si la montée d’approche est facile (6%) les 2.5 km derniers sont épuisants
10.5 % , 12.5%, 10% de moyenne ! Patrice se fait rattraper par le minibus à 1.5 km du sommet , du coup il renonce ! en me
laissant seul dernier ! Tant pis un dernier lacet et je vois les voitures garées en épis, donc c’est fini. Avec 34/32 c’est dur quand
même. Surtout quand on a déjà 2200m de déniv dans les jambes ! Enfin on est au sommet au pied du Puy Marie, photo de
groupe, coupe-vent et descente rapide sur Dienne. Le col d’Entremont est une formalité. A La Chevade on évite Murat en
prenant une petite route gravillonnée sur 5km. Nicolas s’en souvient bien ! Notre peine n’est pas finie : il faut monter à Super
Lioran par le Col de Font de Cère (1300m). Soit encore près de 400m de dénivelé. Mais les 10 rescapés surmontent ce dernier
obstacle sans problème. Il est tard ! près 18h30.
On aura fait 132km mais un dénivelé de 2900m.

 


Lun 4 Sept. : 2° étape : Super Lioran –Prat de Bouc – Paulhac – Neuvéglise – Château d’ Alleuze – Saint Flour – Le Sailhant –
Coltines – Murat - Super Lioran


9h00, il fait frais et bien sur on commence par une descente ; ça file devant, Etienne (avec son coupe-vent montgolfière) et moi
on est très vite lâchés. C’est pas grave, ils nous attendront au prochain carrefour ! A l’entrée de Murat (891m) regroupement
pour l’ascension de Prat de Bouc (1396m). La montée est irrégulière mais pas dure, très bon goudron. Au sommet il fait frais,
on est derrière le Plomb du Cantal. Ensuite ça descend mais pas trop, on est sur la planèze de St Flour : ça ondule ! Après
quelques changements de direction on descend dans les gorges de la Truyère et on arrive au pied du château d’Alleuze où on
devait pique-niquer, mais étant donné la grosse montée qui suit il vaut mieux s’en débarrasser pour manger au sommet à La
Barge (ça ne s’invente pas !). Il fait enfin chaud on peut enlever les jambières et les manchettes, on est en été (dans le Cantal !) .
Quelques km de descente et de montée et nous voici au pied de St Flour avec sa belle grimpée raide ( que le Tour de France a
passé une de ces dernières fois). On entre dans la vieille ville de St Flour , on boit le café en terrasse sur la grande place,
quelques photos et c’est parti pour Murat par une petite départementale qui nous fait découvrir le château de Saillant. Ensuite
Murat et la nationale d’Aurillac pour arriver comme hier par le col de Font de Cère. Comme prévu cette étape aura été moins
dure avec des paysages très différents d’hier.
On aura fait: 120km et 1900m de dénivelé

 

 


Mardi 5 Sept :3° étape : transfert vélo et voitures et minibus pour Murol
Super Lioran- Riom es Montagne – Château de Val – Le Mont Dore – Murol


Aujourd’hui c’est compliqué mais la météo est bonne. Tout le monde ne peut pas rouler, il faut ramener les voitures et le
minibus. Nous ne sommes donc que 7 à pouvoir rouler : Fabrice, Jean-Claude, Claude, Etienne, Jean-Louis, Nicolas et moi.
Jérémie nous rejoint à Super Lioran pour faire l’étape complète. A part Fabrice, qui a les jambes, tous veulent raccourcir
l’étape. On va donc laisser Fabrice et Jérémie faire toute l’étape ( avec la grimpée du Pas de Peyrol en plus) et nous on va
couper par le plateau pour éviter le Col de Serres. Ça raccourcie de 9km avec moins de montée . Du coup on arrive assez vite à
Riom es Montagne qu’on ne visite pas. Par contre on traîne dans les gorges de la Rhue pour faire des photos. Et on arrive au
château de Val à 12h50. On est au bord de la Dordogne à moins de 500m d’altitude. Bel endroit pour pique-niquer, début
Septembre il n’y a pas foule ! Beaucoup de photos après le repas et on repart pour d’innombrables montées car on est au point
le plus bas du parcours. Après 4km de nationale inévitables on retrouve le calme des départementales ; un café (bouillu !) à
Cros et on repart pour une montée presque continue sur La Tour d’Auvergne (1000m). Nicolas veut arrêter mais on lui dit qu’il
a fait le plus gros et que ce serait bête d’abandonner maintenant ? On continue donc tous les 8, le temps est brumeux on voit à
peine la Roche Vendeix. Je me rappelais pas que c’était si montagneux ente la Tour et Mont Dore en 1992 ? Bon on arrive
quand même au Mont Dore . Mauvaise nouvelle Viviane nous annonce que le Col de La Croix Morand est fermé (éboulement)
et qu’il faudra passer le Col de la Croix St Robert. Il est à 1451m au lieu de 1400 et il est moins régulier. Nicolas y va quand
même ; le premier km est à 9% ensuite ça se calme. Enfin le sommet (et ses vaches) est là ; il fait frais et humide, on ne traîne
pas. Ouf , plus qu’à descendre sur le Lac Chambon, une petite bosse et Murol.
On aura fait: 148km et 2400m de dénivelé

 


Mercredi 6 Sept. : 4°étape : Murol – St Nectaire – Champeix - – Besse (par Ste Anastaise) - Col de la Croix St Robert – Murol

 
9h00 départ pour un long faux plat dans la vallée de la Couze, 8km et déjà le premier arrêt à St Nectaire pour monter à son
église et voir son dolmen (hein Etienne) . Ensuite à Champeix changement de vallée, donc montée par St Floret , Saurier,
Cougoul et les 3 km à 10% de St Anastaise. Mais deux faits majeurs vont chambouler la course : bris de dérailleur pour Alain
Manceau et crevaison pour moi. Pourtant c’est pas la St Alain ? Alain est contraint à l’abandon et moi aidé par deux
équipiers : Michel et Raymond je peux repartir pour arriver au pique-nique, à l’entrée de Besse dans un superbe endroit. Après
s’être restaurés on entre dans Besse pour arpenter la ville guidés par Jérémie. Il fait beau et un peu chaud quand on attaque le
Col de la Croix St Robert ; c’est pas dur mais c’est long et avec des descentes par moments (histoire de perdre un peu d’altitude
pour la reprendre après !). Au panneau Chambon les Neiges Nicolas craque il coupe à droite pour descendre au lac et retourner
à Murol ! Nous on continue tranquillement à travers la vallée de Chaudefour pour arriver au sommet. Il y fait meilleur qu’hier
et la vue est étendue. Normalement on devrait descendre sur le Mont Dore et remonter le Col de la Croix Morand mais il est
toujours fermé ; alors on fait demi tour pour le Lac Chambon.
On aura fait que 91km et 1700m de dénivelé. Il est tôt : j’ai le temps de changer mon pneu arrière !

 


Jeudi 7 Sept. : 5°étape : Murol - Mont Dore – Col de Guéry – Lac de Guéry – Orcival –Puy de Dôme - Lac d’Aydat – Murol


Aujourd’hui je pense que ce sera moins dur mais qu’on pourra se tromper dans les carrefours !
9h00 départ, il fait frais on attaque tout de suite par de la montée jusqu’à Beaune le Froid (où il fait froid) ensuite on grimpe
doucement au col de la Croix Morand, descente sur le Mont Dore et juste avant les travaux on tourne à droite pour le Col de
Guéry, arrêt photo (souvenirs pour certains, 1992 !) . Ensuite on descend sur Orcival, arrêt café face à la superbe église. On
tâtonne pour sortir d’Orcival, enfin on trouve la bonne R.D. ça remonte ! On passe à Massages, Miouze, Mazaye et nous voilà à
Vulcania pour le pique-nique (frais à 1000m). Après on passe au camp militaire où Jean-Louis a fait son service près d’Orcines.
On contourne le Puy de Dôme (quelle chance qu’on ne puisse plus le grimper à vélo, Fabrice nous l’aurait fait monter !). On le
voit sous tous les angles : le temps est dégagé.. On enchaîne les cols : Ceyssat, Moreno.. on arrive à Beaune le Chaud ! Puis le
Lac d’Aydat, Aydat et la remontée sur le plateau . Tout le monde y va de son accélération pour franchir le coup de cul suivant
(sauf qu’ils durent plus d’un km). J’essaie de prendre de l’avance pour m’arrêter au point de vue sur Murol mais j’ai même pas
le temps de me mettre en mode rafale que le paquet arrive ! Paradoxalement je suis moins fatigué qu’hier.
Pourtant on a fait 111km et 2100m de dénivelé.

 


Vendredi 8 Sept. : 6°étape : Murol – Besse – Super Besse – Picherande – Lac Pavin – Besse – Murol


Aujourd’hui risque de pluie, on avait prévu 96km on en fera moins ?
9h00 départ pour monter à Besse par St Victor la rivière, le goudron a été fini hier, la route est rouverte, il fait frais et humide,
on monte avec les coupe-vent . Après St Victor ça descend pour mieux remonter ! Arrivés à Besse on file vers la station de
SuperBesse un premier km à 10 ou 11 % et après ça va. On s’approche de l’humidité, plus on monte plus ça mouille ! On
atteint le Col de la Geneste (1372m) sous une pluie fine , il faut vite enchaîner pour ne pas se refroidir. On traverse Picherande
et à St Genes Champespe après une pause café on décide de couper (tant pis pour Montboudif et Pompidou) on a froid il faut
rentrer. Mais pas sans passer par le Belvédère du Lac Pavin (encore 1km à 10%) . Nos accompagnatrices et accompagnateurs
nous attendent à la station de ski de fond pour le pique-nique. Etienne est en forme, Jean-Louis s’en souviendra longtemps. Le
Morgon que Jean-Michel avait amené est fini mais ça rigole bien quand même. Après le repas on aura plus qu’à descendre à
Besse puis Murol . On va rentrer tôt.
On aura quand même fait entre les gouttes et le vent 79km et 1300m de dénivelé. Il nous reste du temps pour monter à la
fromagerie goûter le St Nectaire, le Cantal, le bleu…. Et nettoyer les vélos !

 

 

Conclusion l’Auvergne a de beaux paysages mais surtout de belles routes bien goudronnées sans nids de poule, ornières ou
tranchées… Par contre c’est plus fatiguant que la Corse.
Félicitations à tout le groupe pour l’ambiance, la correction et le savoir vivre ensemble.
Bien sur Merci à notre chauffeuse (cuisinière) Ghislaine et à ses girls.


C.R. par Alain Gras

 

Tour du Mont Blanc 2017

16/01/2023

Tour du Mont Blanc 2017

Ven 30 Juin :1° étape : Susa – Lanslebourg

Rendez vous à 7h30 pour charger les 7 vélos sur le minibus. 8h00 départ pour Susa (300km de minibus). Après un pique-nique rapide sur une aire d’autoroute minable près de Turin, nous arrivons à Suze où il fait beau et pas trop chaud. On décroche les vélos et après 2km de plat on attaque les 34 km de montée du Col du Mont Cenis. La pente est régulièrement dure, les nuages bien présents, Fabrice qui a ¼ d’heure d’avance prend la pluie, nous avons juste droit à la route mouillée ! Arrivés à la douane ce n’est pas fini, le col est encore plus haut après 3 bosses ! 2083m , c’est le col géographique après le belvédère qui est à 2100 ! On se regroupe au sommet, 7km de descente sèche sur Lanslebourg et c’est l’hôtel : le relais des 2 cols comme d’hab ! avec une super Fondue Savoyarde améliorée !

On aura fait que 43km  mais un  dénivelé de 1700m                                                                             

           

 

Sam. 1° Juillet : 2° étape : Lanslebourg – Iseran- Bourg St Maurice – Cormet de Roselend – Beaufort – Col des Saisies – Megève – Le Fayet.

7h petit déj, 8h00 départ, i l fait frais 12° ! 3km de plat et c’est le raidard de la Madeleine (3km à 8/10%) . Ensuite un joli plat de fond de vallée magnifique jusqu’à Bonneval. Le Col de l’Iseran (2770m ) se présente avec ses 13km de montée assez irréguliers. Le paysage est splendide. A 4km du sommet pour moi ,qui suit dernier, la neige fondue s’invite, le thermomètre est à 2°, normal à cette altitude. J’arrive enfin juste derrière Nicolas que je laisse descendre tout seul ; je me dégonfle, je « bâche », il fera moins froid dans le minibus . Après une descente tranquille on rattrape Nicolas, Gérard , Samir et jean-Louis dans le faux plat de Val d’Isère. Fabrice et Jean-Luc nous attendent au Barrage de Tignes (où le géant est effacé). On descend à Bourg St Maurice pour manger (il fera moins froid). La pluie menace dans le Cormet, Gérard me rejoint dans le minibus. Les 5 courageux continuent, pas de chance ils ont le vent de face sur les 8 derniers km et la pluie pour Jean-Louis et Nicolas. Fabrice arrive au sommet presque sans pluie, il attaque la descente sur Beaufort. Jean-Luc et Samir suivent. Puis c’est Jean Louis et Nicolas qui triomphent de ce presque 2000m. Ils ont froid, il pleut bien ; ils décident d’abandonner aussi. Le temps de fixer les vélos et Michel attaque prudemment la descente. Arrivés à Beaufort, on tourne à droite direction Hauteluce et le Col des Saisies. Personne ne nous attend c’est bon signe ils sont déjà dans le col. Au bout de 7km on rejoint enfin Jean-Luc et Fabrice à l’entrée d’Hauteluce. Où est Samir ? Il a du rater le premier carrefour et prendre le deuxième ? On décide d’aller à sa rencontre (il ne peut pas être déjà passé !). On descend les 7km  du col , toujours pas de Samir ? On arrive à lui téléphoner : il file en direction d’Albertville ! Sur que c’est facile ça descend ! Bon il fait demi tour, et on le prend dans le minibus. Pendant ce temps nos deux rescapés ont déjà passé le col des Saisies … on ne les rattrape qu’ à Megève, ils sont trempés mais ne jettent même pas un regard au minibus ; ils iront jusqu’au bout !

Ils seront récompensés (nous aussi !) par une bonne tartiflette

Pour Fabrice et Jean-Luc : 170km  - dénivelé 4000m . Pour moi 33km et 1450m de dénivelé (mon dernier Iseran !)

 

 

Dim 2 Juillet  :3° étape :

Chamonix – Col des Montets – Col de la Forclaz – Martigny – Col du Grand St Bernard – Aosta

Pour éviter la 4 Voies interdite aux cyclos, on charge les vélos sur le minibus et Michel nous dépose à Chamonix.

De là commence la montée (facile) du col des Montets (1419m) , pas de vue sur le Mont Blanc, on est dans la brume. On file vers Vallorcine puis la descente à la frontière suisse et on monte le Col de la Forclaz (1526m). Photo de groupe au sommet (merci Michel) et on est partis pour la descente la plus rapide du circuit, asphalte parfait, courbes peu accentuées,  pente raide… Heureusement qu’on la grimpe pas ! Arrivés à Martigny (480m) , à droite direction le Tunnel ou le Col du Gd St Bernard (2473m). Bon près de 2000m de déniv sur 40km , mais ça ne grimpe vraiment qu’à partir d’Orsières. C’est une montée désagréable (même sans camion), le trafic est intense avec voitures (puissantes) motos (aussi !). La galerie paravalanches dure longtemps, jusqu’à l’entrée du tunnel. Enfin on quitte cet enfer pour un autre : 6.5km de montée dure (les 2 derniers km à 10% d’après les panneaux suisses). Le paysage est grandiose quand on l’aperçoit à travers la brume ! J’arrive enfin, les autres ont basculé depuis longtemps. Avec Nicolas on s’habille plus qu’en hiver, on aperçoit à peine le lac au sommet. Les premiers km sont grandioses, les italiens ont bien refait la route. Après quelques km on s’arrête pour s’enlever quelques couches, la chaleur monte de la vallée. La descente est longue,34km, les lacets très larges mais dangereux (un motard est accidenté). Nicolas ne connaît pas Aosta, alors on passe par le centre ville où , miracle, on retrouve nos 5 compagnons. Un cafè, des photos et on part pour 12km de plaine jusqu’à Nus où enfin on mange des pâtes.

 On aura fait: 130km et 2800m de dénivelé

 

 

Lundi 3 Juillet : 4°étape : Grimpée de Breuil-Cervinia (2050m)

Le beau temps est au rendez vous de cette dernière étape, départ à 8h30 pour 12 km de « plat » vers Chatillon-St Vincent (573m). Et puis on commence à monter , il fait un peu chaud. Bientôt on va être à l’ombre car on est sur un versant ouest et il y a beaucoup d’arbres. Au bout de 13km on n’est qu’à 1230m ? Je suis bien calé derrière Jean-Louis (le métronome) !  Mais ça y est la pente s’accentue à Buisson, il y a du 9% ; heureusement il y a des passages plus faciles. Encore un raidillon et puis on arrive à 3km de Breuil avec la vue magnifique sur le Mont Cervin. Une photo souvenir de cet endroit où je ne grimperai certainement plus à vélo ! et on file pour les derniers km presque plats. Fabrice, Jean-Luc et Samir sont déjà là à admirer le paysage. Gérard encourage Nicolas qui en termine enfin ; mais quels souvenirs !

Au sommet on se rafraichit, on se change on range les vélos (et les bagages) ; on descend faire notre dernier pique-nique au bord du lac. Dans la vallèe d’Aoste il fait chaud, plus que 5h de minibus et on arrive à Villeneuve à 19h fatigués mais pleins d’ images et de (déjà) souvenirs.

Cette grimpée aura fait 40km pour un dénivelé de  1450m

 

C.R. par Alain Gras

Ventoux 2016

14/01/2023

Ventoux 2016

Départ vers 9h15 de Bédoin.
Quelques hectomètres de "plat" que nicolas a du mal à digérer (je croyais qu'il commençait à gérer sa montée ). déjà la première rampe du géant de Provence nous tend les bras. Au "bénéfice" d'un développement minimum un peu plus important, je conserve les quelques longueurs prises à Nicolas qui gère un peu mieux son effort et me garde en point de mire à partir du virage de saint Estève.
Il fait chaud. Mais l'ombre des nombreux arbres poussant sous le chalet Reynard nous protège un peu. Quelques starlettes nous doublent sans dire bonjour. Quelques cyclistes aux tenues et matériels improbables aussi... De nombreuses mouches viennent nous harceler.


Les pourcentages ne nous laissent que rarement du répit : il faut régulièrement se mettre en danseuse.
Nous avions prévu une montée en 2 heures... La vitesse qui s'affiche au compteur est alarmante : la perspective des 2 heures s'éloigne.
Une bonne nouvelle cependant : en même temps que la végétation se raréfie, les mouches nous laisse du répit... Et le chalet se rapproche!
C'est le second souffle pour moi, alors Nicolas à un "coup de mou" qui lui fait perdre encore quelques mètres. . Une dent de moins : la pente se fait moins sévère. Nicolas reprend du terrain. Et le Batman nous double chacun notre tour, vêtu de noir et masqué! Encore une désillusion... Et un point de côté pour Nicolas!
Les 6 km séparant le chalet du sommet semblent moins durs que la partie ombragée et très pentue. La température baisse et c'est tant mieux. La montée finale est rythmée par les photographes sportifs qui nous tendent leur carte et les encouragements de quelques touristes arrêtés pour profiter du paysage lunaire qui s'offre à eux (à nous aussi, on l'oublierai presque dans l'effort). Un regard à droite vers la stèle Simpson, nous nous y arrêterons plus tard, le chrono tourne toujours!


Le dernier kilomètre est entamé. Finalement il n'est pas plus dur que certaines rampes empruntées plus bas. L'arrivée se fait dans les embouteillages : piétons, cyclistes, motos voitures garées gênent les ultimes mètres, mais ça y est : le col du mont ventoux est franchi!


Pause photo obligatoire : le paysage est unique, la température quasi idéale pour une descente agréable. Les parents de Nicolas sont arrivés en moto avant nous. Ils feront la descente sur Sault derrière nous pour y manger ensemble.
La descente se déroule sans accroc. La montée depuis sault avait l'air bien plus roulante car il nous faut pédaler dans la descente. La température augmente en même temps que la végétation réapparaît.

 

Courte pause sandwich à Sault sur la place du village en pleine fête de la lavande, avec la famille de Nicolas.
Nous remplissons nos bidons : la canicule des plaines vauclusiennes nous attend.
Juste avant d'attaquer la "descente" dans les spectaculaires gorges de la Nesque, une petite montée nous rappelle les efforts consentis plus tôt dans la journée.
Le (trop) long faux plat descendant le long des gorges nous permet de profiter du paysage sans pour autant nous laisser le loisir de faire de la roue libre.
Nous arrivons à Villes sur Auzon. Plus que quelques kilomètres nous séparent de la fin du périple. Pourtant, le faux plat montant menant à Mazan nous paraît presqu'aussi dur que les pires rampes du ventoux. La chaleur est insoutenable et les cuisses ne vont plus tenir très longtemps.
Heureusement, la fin du parcours nous permet de ne plus pédaler que pour maintenir une allure convenable.
La journée vélo touche à sa fin. Nous rangeons les vélos dans la voiture et allons débriefer les efforts du jour autour un soda bien frais.

Verdict : une montée en 2 heures et quelques secondes , l'objectif est atteint et la fatigue laisse place à la satisfaction d'avoir vaincu un monument du cyclisme.