Les tuniques rouges ne renoncent jamais !
06 81 32 35 67
14/01/2023
Distance totale :752 km - dénivelé total :17500m
Cyclos : Fred Ascone, J-L Barlet, E. Chaude, JJ Derepas, Bob Foulon, A. Gras, F. Gras, C Lamasuta, L. Lelouarn, E Mercieca, E Motte, JL Petite, G Solé
Assistance : J. Deconinck, G. Deconinck, V. Gras, C. Derepas
Dim 28 Juin :1° étape
VL –NICE - LA TURBIE – MENTON – Sospel – col du TURINI – St Martin Vésubie – VALDEBLORE
Départ de Villeneuve à 7h15, il fait beau déjà un peu chaud. Sur la Prom on croise les triathlètes de l’Ironman. Après quelques déviations, feux rouges et hésitations on sort enfin de Nice. La première bosse est attaquée calmement, pas la peine de se griller déjà dans la Turbie ! arrêt traditionnel à la fontaine et descente sur Menton. Là on va tourner le dos à la Méditerranée pour affronter les ALPES. Le col de Castillon est franchi sans difficulté, la route de Moulinet est toujours barrée donc il faut passer par le Col de Braus, les cols de l’Ablé et de l’Orme pour monter au Turini par Peira Cava. Etienne voudra quand même voir Sospel, nous l’attendrons un bon moment en haut du Braus ! A Peira Cava : pique-nique, il fait frais, la salade de pomme de terre (bouillies par Gisèle) est appréciée. Pas de sieste on part vite pour Turini avant l’orage habituel là-haut. La descente sur La Bollène est dangereuse à cause des gravillons qui font jusqu’à 5 cm d’épaisseur par endroit, il y a d’ailleurs deux chutes sans gravité . La remontée sur St Martin Vésubie est dure avec la chaleur, l’arrêt à la fontaine est bienvenu. Ensuite on attaque la montée sur la Colmiane , la fatigue commence à se sentir. Au sommet c’est gagné on a tous passé cette 1° épreuve avec succès. A Valdeblore (16h30) nous attend la famille Renaudat de l’IFC Nice et nous avons droit à un bon ravito.
On aura fait 134km et un dénivelé de 3500m
Lundi 29 Juin : 2° étape :
Valdeblore - St Sauveur – Col de la Couillole – Beuil – VALBERG – Guillaumes – ENTRAUNES – Col de la Cayolle – Barcelonette – Jausiers – Col de VARS - Ste Marie de Vars
Départ de Valdeblore à 8h00, il fait frais, la descente est belle sur la Tinée, très vite on rejoint St Sauveur pour attaquer le col de la Couillole (1200m de dénivelé sur 16km) Jusqu’à Roubion la pente est dure souvent à 8 ou 9 %.
Le col est franchi par tous sans encombre. La courte descente sur Beuil nous amène au pied d’une autre bosse qu’on prend calmement jusqu’à Valberg. La route directe est en goudronnage on passe donc par Péone pour arriver à Guillaumes. Crevaison de Jean-Jacques, casse-croute à St Martin d’Entraunes, la pente arrive (7 à 8% en permanence) et les nuages aussi. Multiples arrêts imperméables dans la Cayolle, petite hypoglycémie de Laurent, et on arrive au sommet dans le froid, les premiers se cachent dans le Refuge, Bob et Jean-Louis commencent de suite la descente et on se regroupe tant bien que mal à Barcelonnette (après avoir aperçu quelques marmottes). Pas la peine de se presser, la route du col de Vars n’ouvre qu’à 18h00, on est à 17h25 devant la barrière avant St Paul sur Ubaye, avec toujours l’espoir que la route s’ouvre avant ? Ce sera la pluie qui arrivera avant ! La barrière est levée, le flot de motos, voitures et camions s’écoule et nous on se mouille ! Une accalmie, on enlève les impers, pas pour longtemps !!! Le col est moins dur sous le crachin mais le tonnerre est inquiétant. Les 2 km à 10% sont négociés avec des jambes fatiguées mais le sommet arrive, il fait presque nuit. On remet les impers, les premiers sont à l’hôtel depuis longtemps, on arrive à 19h40, on a plus qu’à laver le linge, sécher les chaussures et enfin manger. L’hôtel : La MAYT est très serviable, nos affaires sont séchées dans la chaufferie.
Pour cette étape : 164km - dénivelé 4000m
Mardi 30 Juin :3° étape :
VARS - Guillestre – Arvieux – COL D’IZOARD – Briançon – Col du Galibier – VALLOIRE – Col du Télégraphe – St Michel de Maurienne – Modane – Lanslebourg
Le mauvais temps est parti, pas un nuage, il fait frais quand on part à 8h05, un chien nous accompagne pendant 5km, heureusement quand ça descend vraiment il n’arrive pas à suivre ! On arrive à Guillestre puis c’est la vallée du Guil et son long faux plat qui conduit à Arvieux, on attaque un des cols les plus durs : l’Izoard, (1100m de dénivelé sur 16km). La pente varie sans cesse et les longs morceaux à plus de 9 ou 10% sont nombreux. Par contre quel paysage, quelles vues sur la vallée ; quand on arrive à Casse Déserte on sait que c’est dans la poche, on peut même s’arrêter à la stèle Bobet-Coppi. Regroupement et photo des 13 au sommet puis on file (gênés par les motos) sur Briançon où il fait chaud comme d’hab. On enchaine vite le début du Lautaret avec le vent dans le dos (c’est rare). On en oublie même Jean-Luc arrêté dans une pharmacie ! A quelques km du sommet du Lautaret arrêt pique-nique (très bonne salade de pâtes). En face de nous le Massif des Ecrins et ses glaciers. Le vent a tourné pendant le pique-nique et nous finissons péniblement le Lautaret. Petite pause et on repart pour les 8km de Galibier, la montée est magnifique avec les vues sur la vallée ; le dernier km à 10 ou 12% nous plante debout sur les pédales mais on y arrive. Au sommet il fait frais, une photo du groupe (sans Eric Motte et Fred qui ont filé se réchauffer dans la descente). La descente sur Valloire est longue, regroupement et le col du Télégraphe est franchi à une allure de sénateur (les jambes seraient elles lourdes ?). La descente sur St Michel est rendue dangereuse par le goudron fondu. La chaleur est insupportable dans la vallée même avec les cheveux trempés, le long de la voie ferrée on a du mal à organiser un train que tout le monde peut suivre, c’est du faux plat montant et on est fatigués ! Arrivés à Modane, avec le vent dans le dos, nous sommes rattrapés par l’orage. Les plus vaillants sprintent devant la pluie en avalant la côte de Modane (3km quand même). Laurent et moi sans imper se cachons sous un balcon en attendant l’accalmie ou le minibus ! Etienne et Claude nous rejoignent sous l’abri car il tombe des trombes d’eau. Le minibus arrive mais malgré les impers que nous récupérons nous ne partons toujours pas ; la propriétaire du garage nous propose d’attendre à l’abri car ça va s’arrêter ; ce qu’on fait et 30mn après, nous partons sans pluie, mais avec une route trempée. Après 5km la route est déjà sèche ! L’ascension de la bosse de Termignon fait mal, on se serait bien passés de ce coup de cul ! Enfin on arrive à Lanslebourg, on est secs mais il est 19h45 !
On aura fait plus que prévu : 176km et 3600m de dénivelé
Heureusement une super Fondue Savoyarde améliorée nous attend avec un verre d’Apremont
Mercredi 1° Juillet : 4° étape :
Lanlebourg – ISERAN – Val d’Isére – Bourg St Maurice – Cormet de Roselend – BEAUFORT – Hauteluce
Comme d’hab, l’orage est passé et c’est un soleil magnifique qui règne à 8h, dés le départ ça monte, on oublie la route du Mont-Cenis à droite et on attaque la montée du col de la Madeleine (3.3km quand même). Puis on descend un peu et on est dans la haute Maurienne avec ses villages magnifiques : Bessans et Bonneval. Les choses sérieuses commencent dès le lacet à la sortie de Bonneval : 2km tout droit à plus de 8%, puis un lacet à droite et on domine déjà Bonneval de 200m ! La montée de l’Iseran est superbe par ses paysages mais que c’est dur : 1000m de dénivelé en 13km ! Enfin il faut regarder le glacier et les hauts pâturages et ça ira ! Tout le monde a le sourire au sommet du parcours (2770m le plus haut vrai col de France), la photo sera belle, mais il est déjà tard, on fait ce qu’on peut ! La descente est rapide jusqu’à Val d’Isère, après la route est en travaux, 2 tunnels sont dans le noir, on n’est pas rassurés. Le pique-nique arrive après le barrage de Tignes et puis descente dans la fournaise de Bourg St Maurice. Les meilleurs profitent du faux plat pour prendre de l’avance, les derniers se regroupent à la fontaine de Séez et attaquent le Cormet de Roselend avec une quasi canicule ! Mais en montagne s’il fait chaud, l’orage n’est pas loin, et nous finissons le Cormet sous quelques gouttes mais pas besoin d’imper. Au sommet seul Laurent nous attend, les premiers avaient trop froid et craignaient l’orage. La descente est sèche jusqu’au lac de Roselend avec sa petite chapelle. Ensuite petite remontée sur le Col de Méraillet et belle descente avec les premiers coups de tonnerre ; c’est fichu, on ne peut pas continuer, juste le temps de se cacher sous l’auvent du premier chalet d’Alpage. Et c’est l’attente, le minibus est garé en face de nous, tout le monde est couvert mais il pleut trop pour descendre. Une accalmie et Laurent dit : « bon les gars on y va » et 10 secondes après réponse du ciel par un coup de tonnerre ! Trois fois de suite le tonnerre répond à Laurent, enfin la dernière est la bonne, on repart, même pas 500m et ça repleut aussi fort, les freins patinent ! Un tunnel paravalanche 3km avant Beaufort et on s’y arrête, les pieds dans le caniveau Claude se demande pourquoi il a froid aux pieds ! Enfin ça s’arrête, on finit la descente sur Beaufort et c’est la dernière montée de la journée : 500m de dénivelé pour Hauteluce
Soit 130km pour un dénivelé de 3200m
Jeudi 2 Juillet : 5°étape :
Col des Saisies – Flumet – Col des ARAVIS – La Clusaz – St Jean de Sixt – Col de la Colombière – Cluse – Col de Chatillon - - TANINGES – Saint Jeoire – Vuïz en Sallaz – Bogève – Col du Perret – Villars sur Boêge – HABERE LULLIN – Col du Cou – THONON
Le beau temps est au rendez vous de cette dernière étape, départ à 8h pour continuer la grimpée du col des Saisies avec ses vues magnifiques sur le Mont Blanc. La longue descente sur Flumet est en mauvais état, chacun descend comme il le sent, regroupement au plus bas pour attaquer le 2° col de la journée : les Aravis. Au départ facile suit une grosse pente dans le village de La Giettaz puis pas de répit jusqu’au sommet d’où l’on aperçoit à nouveau le Mont Blanc. Photo du groupe et on descend sur La Clusaz pour rejoindre le Grand Bornant et le pied de notre 3° col : la Colombière, (500m de dénivelé sur 7km). Les cuisses commencent à tirer, c’est le dernier vrai col. Heureusement le pique-nique (au Beaufort) nous attend au sommet ! Les 2 premiers km de descente sont à 12%, attention ! On arrive à Cluses suivi de la côte de Chatillon, la descente sur Tanninges ; c’est la plaine, il commence à faire chaud, la circulation automobile augmente. Heureusement on bifurque vers Bogève où l’on retrouve des routes plus calmes, les faux plats s’enchainent jusqu’à Habère-Lullin avant d’attaquer le dernier col de cette traversée Alpine : le Col de Cou qui offre de belles vues sur le lac Léman. Au sommet dernier grignotage et on descend sur Thonon, enfin.
On aura parcouru 145km pour un dénivelé de 2800m
C.R. par Alain Gras