leur aura coûté beaucoup de temps ! Ils n’arriveront qu’à 16h. Nous on continue notre
progression, les nuages se sont invités pourvu qu’on rentre avant la pluie ? On traverse les gorges du Guiers,
puis les Echelles, St Laurent du Pont et le Col de la Placette (587m) , la pluie menace dans la descente sur
Voreppe. Il reste 7 km de plat pour arriver à St Egrève, la piste cyclable est obligatoire mais avec les travaux
c’est compliqué. Enfin on arrive au grand carrefour de l’autoroute, je suis sur que l’hôtel est à gauche mais un
brave plombier nous aiguille de l’autre côté, quel erreur de demander son chemin , nous voilà au milieu de la 4
voies empêtrés dans les camions. Enfin ½ tour et on trouve l’hôtel, on a plus qu’à aiguiller et attendre le minibus.
Pour une étape de plat et de descente on aura quand même fait 1400m de dénivelé !
Mercredi 12 5° étape : St Egrève – Sisteron 200km prévus
6h30, il crachine , on craignait la pluie pour le Vercors, ce sera encore le cas (pour la 3° venue du club dans le
Vercors). 6h45 : petit déj. On essaye de partir tôt car la journée sera longue.

7h45 départ avec imper mais la pluie s’est arrêtée, la piste cyclable suit l’ Isère jusqu’à Sassenage. Là
commence la montée et la pluie s’invite! Les petits groupes se multiplient, A Engins je regroupe tous ceux qui
étaient avec moi ou derrière, on est quand même 11, vu le temps il vaut mieux rester groupés. A l’entrée de
Lans en Vercors, Frank et Liliane ont fait un arrêt café dans un abribus où l’on retrouve Gérard. J’ai trop froid
pour m’arrêter, je continue doucement le faux plat jusqu’à Villard de Lans. Devant les 5 rapides sont partis, mais
où ?
Nous sommes 12 ensemble, la route des Grands Goulets est encore déviée, on tente notre chance quand
même, peut être à vélo ça passe ? Et bien non, on nous envoie dans un raidillon gravillonné qui rejoint la
déviation. On s’arrête dans un gîte d’ hote où une mémé nous dit que c’est par là haut et qu’on rejoindra bien le
Col du Rousset (elle nous conseille d’attendre un jour pour repartir !).
La route est étroite, ça monte à 1357m, il pleut, il fait 7° (c’est l’été ?) Au sommet il paraît que je suis violet ? La
descente est désagréable avec le froid. Nous rejoignons enfin la route de la Chapelle en Vercors, Bob crève, le
seul qui n’est pas trop gelé pour l’aider est Claude !
Frank arrive avec le minibus ; Fabrice, Fred… sont derrière nous (ils nous attendaient dans Villard de Lans) . On
demande à Frank de nous trouver un resto pour midi, on est gelés, on pourra pas pique-niquer dehors. Enfin on
se remet en route toujours avec la pluie jusqu’à St Martin en Vercors où un resto ouvrier nous attend.
Qu’importe le menu, on sera au chaud, c’est déjà ça ! Pendant le repas on cogite , on n’a fait que 60km , il en
reste 140. Le minibus ne peut pas faire des rotations complètes, il faut donc amener les plus gelés jusqu’au Col
du Cabre (pied ou sommet selon la pluie), les lâcher pour qu’ils repartent à Sisteron à vélo ; puis repartir à la
rencontre de ceux qui restent. Jean-Claude en bon président se dévoue, il repart à vélo laissant les plus vieux et
la seule féminine rentrer en minibus. J’ai donc la chance d’escamoter le Col du Rousset et le Col de Cabre car il
y pleut encore. Heureusement de l’autre côté du col de Cabre c’est trempé mais il ne pleut plus, on (Hélène,
Claude, Bob , Patrice et moi) enfourchons nos vélos pour 60km de descente et de faux plats. Etienne malade
restera dans le minibus (avec les odeurs de parmesan !) Frank récupère après Luc en Diois : Jean-Claude,
Patrick, Serge, Gérard et Jean-Louis pour les amener directement à Sisteron. Fabrice, Fred, les Eric continuent
à grimper le Col de Cabre (ils auront fait tout le dénivelé) Jean-Jacques se fait récupérer par Corinne, quant à
Bernard : « le Focus n’abandonne jamais ». Il erre 15km derrière les premiers sans lumière et la nuit est proche.
Dernier voyage pour Frank, à 25km de Sisteron il retrouve Fabrice, Fred et les Eric qu’il charge pour cause de
nuit tombante et il remonte à la recherche de Bernard. A près de 20h30 les derniers rescapés arrivent. Une
douche et à table, on a faim (avec le froid on a perdu des calories !)
Jeudi 13 6° étape : Sisteron - Villeneuve
Toute la nuit le vent a soufflé, le ciel est dégagé.
7h30 : petit déj.
8h30 : départ vent dans le dos, 30km/h facile en caressant les pédales. Dès l’entrée de Sisteron on prend la D4
parallèle à la nationale et à la Durance, belle vue sur la citadelle de Sisteron. On passe à Volonne puis à Malijai
on garde la nationale pour 7km car le pont sur la Bléone est annoncé coupé. Ca roule vite mais sage ! On
enjambe la Bléone au Chaffaut puis on rejoint Chateauredon. A la clue de Chabrières (sous le Col du Corobin !)
la falaise est purgée, du coup la route est fermée pendant les navettes d’hélico. On avait 15mn d’avance, on va
les perdre ! L’arrêt est moins long qu’annoncé, le vent dans le dos nous mène vite à Barrème. Le col des
Lecques (1148m) est grimpé facilement, au début de la descente le pique-nique est installé. On est en avance
de 30mn quand on repart. Descente très sinueuse sur Castellane, puis dernière grosse difficulté ; le Col de
Luens (qui n’en finit jamais même après le panneau du col) . Ensuite on arrive en terrain connu : Logis du Pin,
Séranon, Caille, Andon : pause goûter, on traîne un peu ; il est 15h30 quand on repart d’Andon pour Gréolières,
Pont du Loup. Hélas on n’avait pas eu de problème jusqu’à là, il a fallu qu’à 18km de l’arrivée, une gourde sorte
de chez elle en marche arrière pour faire tomber Patrick (fracture du scaphoïde), il rentrera en minibus
17h15, arrivée à Villeneuve, les femmes impatientes de voir leur mari sont là, les enfants aussi., des collègues
de club ont voulu fêter notre arrivée. De plus nous sommes accueillis par le maire, l’adjoint aux sports et Lionel
Luca. Les félicitations affluent de toute part, les remerciements aussi ; nous nous quittons après les dernières
embrassades.

Au total les 17 d’entre nous qui ont fait tout le parcours auront fait de 950km avec 11500m de dénivelé jusqu’à
1050km et 14000m pour ceux qui ont passé tous les cols
Je félicite le groupe pour sa cohésion, on a le plus souvent roulé en groupe à une allure permettant aux moins
forts de suivre. Vous voyez que c’est possible (il faut dire que le président a toujours donné l’exemple)
Merci bien sur à nos accompagnateurs sans qui ce genre d’aventure serait difficile à réaliser.
Alain Gras
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5_st_egrev_sisteron_195km
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